Photo : Le ministre d’État chargé du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, ce mardi 5 mars, à Cotonou
Depuis le mois de février dernier, une forte campagne de sensibilisation de la population, notamment des usagers de la route, bat son plein au Bénin en vue de la sécurité routière des citoyens. L’objectif du gouvernement du président Patrice Talon est d’amener les béninois à respecter le code de la route. Cette préoccupation des autorités de Porto-Novo tient à cœur au Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU). L’envoyé spécial d’Antonio Guterres est à Cotonou avec une délégation, à cet effet. Le ministre d’État chargé du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, a échangé avec Jean Todt au cours d’une réunion qu’il a présidé, ce mardi 5 mars. À ses côtés, ses collègues en occurrence le ministre de l’Intérieur et de Sécurité Publique, Dr Alassane Séïdou, et la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Eléonore Ladékan Yayi.
« Dans notre pays, la sécurité routière est un grand enjeu parce que c’est une grande cause de mortalité. »
Abdoulaye Bio Tchané
Les questions sécuritaires, surtout la sécurité routière à la première ligne, étaient au cœur des échanges. Une rencontre qui a permis au deuxième homme fort de l’exécutif béninois, de jeter la lumière sur des efforts incessants de l’État pour réduire le taux de mortalité sur los routes du pays au regard les statistiques qui pincent le cœur. « Dans notre pays, la sécurité routière est un grand enjeu parce que c’est une grande cause de mortalité. », a indiqué Abdoulaye Bio Tchané. « C’est l’une des plus grande causes d’ailleurs… », soutient-il. Plus besoin donc de souligner l’urgence d’une réaction idoines pour l’application des mesures qui s’imposent. « Cette semaine, nous avons commencé par appliquer une des mesures emblématiques pour réduire l’impact négatif des accidents de circulations dans notre pays, protéger un peu plus les citoyens qui roulent à Moto, en imposant l’obligation du port de casques. », a fait comprendre le ministre d’État béninois.
« Sur les 10, 20 dernières années nous avons réduit suffisamment le nombre de décès sur les routes. Mais nous restons encore l’un des pays où le taux de mortalité est la plus élevée dans le monde, pas en Afrique seule. »
Abdoulaye Bio Tchané
Quand il reste à faire, rien est fait. « Sur les 10, 20 dernières années nous avons réduit suffisamment le nombre de décès sur les routes. Mais nous restons encore l’un des pays où le taux de mortalité est la plus élevée dans le monde, pas en Afrique seule. », a confié Abdoulaye Bio Tchané. Préserver la vie des concitoyens est plus qu’une obligation pour l’administration Talon et le ministre d’État en a montré le geste utile. Abdoulaye Bio Tchané a porté un casque homologué, qui respecte les normes sécuritaires internationales, invitant ainsi ses compatriotes à le suivre au sens que la vie n’a pas de prix. Pour rassurer les émissaires onusiens, le collaborateur direct de Patrice Talon n’est pas allé par quatre chemins pour exposer les projets de développement durable liés au sujet de la sécurité routière. Le projet asphaltage initié par le gouvernement de la Rupture et du Nouveau Départ pour améliorer la qualité des routes afin de faciliter la circulation et réduire les cas d’accidents routiers a été expliqué à la délégation de l’ONU.
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