Photo : La ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Eléonore Ladékan Yayi, le mercredi 17 avril, à Cotonou
Comme annoncé lors de la conférence conjointe des ministres en charge de l’Éducation au Bénin, le mercredi 17 avril dernier, par la patronne du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MERS), les chiffres des candidats retenus après la constitution du fichier national des Aspirants au Métier d’Enseignant (AME) du Supérieur sont connus. Ils ont été dévoilés par Eléonore Ladékan Yayi à l’occasion d’un point de presse, vendredi 10 mai 2024. Sur les 3542 candidats ayant postulé pour le titre d’AME au supérieur, il faut noter que 1402 sont qualifiés. Ce qui représente un pourcentage de 39,94%. Autre chose à noter, est que lors de la première sélection, le taux de non-recevabilité était de 65,58%.
« Si cela engageait une certaine recevabilité, nous allons en tenir compte avant d’aller vers la phase de recrutement. »
Eléonore Ladékan Yayi
Après donc la réception des recours suivie des études approfondies, 1402 postulants ont été finalement sélectionnés. Sur ce plan revendicatif, d’autres recours sont en examen et seront soumis à la Délégation au Contrôle et à l’Éthique. Une instance spécialement créée suite à une réforme dans le secteur de l’éducation du gouvernement du Bénin et concrétisée par la collaboratrice de son chef, le président Patrice Talon. « Si cela engageait une certaine recevabilité, nous allons en tenir compte avant d’aller vers la phase de recrutement. », a fait savoir Eléonore Ladékan Yayi. Dans un esprit de transparence et de dialogue, le MESRS a organisé une rencontre entre les enseignants déjà admis dans le fichier national des AME du Supérieur, les recalés et les nouveaux docteurs désireux d’intégrer le fichier.
Une innovation
C’est une rencontre qui a jeté de la lumière sur les inquiétudes fournissant des informations fiables. Mieux, un atelier réunissant tous les acteurs est prévu pour fin mai ou début juillet prochain. Cet atelier permettra de faire le point et de préparer l’ouverture d’un nouveau fichier national. Une aubaine pour les nouveaux docteurs des universités de s’inscrire avec pour opportunités, une seconde chance aux candidats recalés lors du premier processus. Il est important de souligner que l’existence du fichier national des AME du Supérieur est une innovation dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
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