Photo : Une récolte dans un champ de l’ananas « pain de sucre »
La France a interdit sur son territoire, l’ananas « pain de sucre » du Bénin. Motif ? Cette variété très originale et très recommandée dans le monde entier est contaminée selon Paris. Au lendemain de cette mauvaise annonce pour Porto-Novo, les autorités béninoises ont tapé du poing sur la table. Dans un premier temps, le Directeur Général de l’Agence Béninoise de la Sécurité Sanitaire des Aliments (ABSSA), Epiphane Hossou, a été relevé de ses fonctions. Pas seulement, l’ex-collaborateur du patron du Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche (MAEP), Gaston Cossi Dossouhoui, a été interpellé par la Brigade Économique Financière (BEF). Puis, la première semaine de juillet n’a pas terminé sur le désormais ancien DG ABSSA chez lui au sein de sa famille.
« Une contamination chimique »
Garde à vue depuis son arrestation avec un de ses collaborateurs le vendredi 29 juin, Épiphane Hossou, n’est plus libre de ses mouvements. Ce vendredi 5 juillet, le cadre béninois du MAEP a été placé sous mandat de dépôt, après son audition par le procureur de la République. Il était question pour la justice de comprendre ce qui s’est passé pour que des ananas « pain de sucre » venus du Bénin aient été rappelés des rayons de plusieurs supermarchés en France, à l’image de Carrefour, Leclerc et Cora, le 20 juin dernier. Les français ont affirmé « une contamination chimique ou une concentration élevée de résidus de pesticides » dans ce produit agricole très considéré du Bénin. Si ceci était vrai, les autorités béninoises veulent sanctionner avec la dernière rigueur.
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