Photo : Le président burkinabè, Capitaine Ibrahim Traoré, accueilli à l’aéroport de Niamey par son homologue du Niger, le Général Abdrahamane Tiani, ce samedi 6 juillet
Niamey, la capitale du Niger reçoit les chefs d’État et de gouvernement du Burkina-Faso, du Mali et du Niger ce week-end pour une importante réunion régionale. Il s’agit, ce samedi 6 juillet, du premier sommet ordinaire de l’Alliance des États du Sahel (AES). C’est un sommet historique au regard des motivations qui ont conduit les militaires au pouvoir dans ces trois pays frontaliers l’un à l’autre à la création de l’Alliance. Mutualiser leurs efforts dans un but commun de lutter impitoyablement contre l’insécurité d’une part, et promouvoir le développement socio-économique dans la région du Sahel d’autre part. C’est bien là, les gros points sur la table de Niamey autour desquels il y aura le Capitaine Ibrahim Traoré, le Colonel Assimi Goïta et le Général Abdrahamane Tiani.
Victoire sur le terrorisme et la pauvreté
Ces hommes en uniforme sont respectivement président du Burkina-Faso, du Mali et du Niger, vont se réunir pour réfléchir sur comment y arriver. Un sommet qui leur permettra de s’armer des moyens de relever les défis communs auxquels les pays membres de l’AES sont confrontés. La fin des assises de la capitale nigérienne va aboutir sur l’identification des solutions régionales idoines liées à la sécurité, à l’avenir de l’AES et de la sous-région sahélienne. Quant au peuple burkinabè, malien et nigérien, la victoire sur le terrorisme et la pauvreté demeurent leurs grandes attentes au terme de la rencontre de leur dirigeants. Il convient de rappeler que le premier sommet de l’AES se tient à la veille du sommet de l’ancienne organisation des trois pays, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
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