Photo : Le regretté maire de la commune Kloto 3, Amuaku Kossi Mawuli
La mort a pris en otage les communes au Togo. C’est le moins qu’on puisse dire au regard du nombre de décès des autorités communales enregistré en intervalle de quelques jours. Et pour cause, entre deux semaines, trois maires sont morts. Le week-end dernier a été témoin du troisième décès, celui du maire de la commune Kloto 3, une commune composée de trois cantons, à savoir Kuma, Agomé Tomégbé et Agomé Yoh. Amuaku Kossi Mawuli est mort des suites d’une maladie, ce dimanche 21 juillet, rejoignant ainsi ses défunts collègues maires de Golfe 2 et de Kpendjal-ouest 1. La gouvernance locale du Togo perd de ce fait, un grand cadre.
Une perte pour le parti UNIR/RPT
Faut-il le rappeler, le regretté a été Administrateur civil, ancien Secrétaire général du Centre national de formation aux professions de justice. Lors des élections locales de juin 2019, le désormais feu Amuaku Kossi Mawuli a été élu maire de la Commune Kloto 3 sur la liste du parti Union pour la République (UNIR). Rappelons qu’UNIR est un parti politique togolais créé en 2012 par le président Faure Essozimna Gnassingbé pour succéder au Rassemblement du Peuple Togolais (RPT) de son feu père Étienne Eyadéma Gnassingbé mort au pouvoir en février 2005. Avec l’alliance UNIR/RPT, le fils en cours d’un quatrième mandat consécutif à la tête du Togo pour un total de 20 ans, obtient la majorité absolue aux législatives de juillet 2013, de décembre 2018 et de mai 2024. C’est aussi une perte pour le parti de la majorité présidentielle.
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