Photo : Le Directeur Général des Douanes du Mali, l’Inspecteur général Aly Coulibaly, à Niamey, ce mardi 23 juillet
Les choses ne traînent pas au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). Ce mardi 23 juillet en témoigne au regard des décisions importantes prises par les Directeurs Généraux des Douanes de la Confédération des États du Sahel (AES) au Niger. En effet, le Centre des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey a servi de cadre à une réunion de l’administration douanière des pays membres de l’organisation. Ces assises ont permis aux participants de prendre des décisions visant à renforcer la sécurisation du transit et à fluidifier les échanges commerciaux entre les pays membres de l’AES et le Togo (invité à la rencontre). Faut-il le souligner que l’interconnexion des systèmes informatiques douaniers du Burkina-Faso, du Mali et du Niger et du Togo est un élément crucial pour la sécurisation du transit et la lutte contre la fraude.
Union Douanière de l’Alliance
Il est clair et limpide que cette mesure d’interconnexion permettra aux administrations douanières de partager des informations en temps réel sur les flux de marchandises. Une manière plus que meilleure pour eux de mieux identifier les tentatives de fraude et de contrebande. Interconnecter les systèmes douaniers est une réponse à la simplification des procédures administratives et surtout à la réduction des délais de traitement des déclarations en douane. Cela contribuera à coup sûr à fluidifier les échanges commerciaux et à faciliter le transit des marchandises entre les pays membres de l’AES et le Togo. Les assises de la capitale nigérienne a également été l’occasion pour les patrons des soldats de l’économie des États de la jeune organisée, l’AES, de poser les jalons d’une Union Douanière de l’Alliance. Celle-ci permettra aux pays membres de l’AES de mettre en place un tarif extérieur commun et d’éliminer les droits de douane sur les échanges intra-régionaux.
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