Photo : Le président sénégalais, Bassiriou Diomaye Diakhar Faye, reçu par le président français, Emmanuel Macron, à l’Elysée, le jeudi 20 juin
Sauf changement de dernière minute. Si non, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, s’apprête à une nouvelle escapade à Paris, dès demain jeudi 25 juillet. Ce sera une visite qui marquera sa deuxième incursion dans la capitale française depuis son investiture le mardi 2 avril dernier. En effet, le dirigeant sénégalais avait été dans la capitale française pour prendre part aux assises de la conférence de GAVI sur l’accélération de la production de vaccins en Afrique, avant d’être convié plus tard à un déjeuner convivial par son homologue français Emmanuel Macron, en juin dernier. Certes, le retour à nouveau dans l’Hexagone coïncide avec l’ouverture imminente des Jeux Olympiques (JO) Paris 2024, prévue pour vendredi 26 juillet prochain.
Dans quel cadre précisément.. ?
Mais une question reste pendante devant les compatriotes du jeune homme fort de Dakar ainsi pour bon nombre d’observateurs de la politique internationale et surtout celle française avec les pays francophones de l’Afrique subsaharienne : « Dans quel cadre précisément Bassiriou Diomaye Diakhar Faye effectue ce voyage en terre française ? » La rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE », ici à Porto-Novo, restent très évasive car « l’objet exact de ce voyage reste à être élucider. Il se pourrait que colistier d’Ousmane Sonko y aille pour participer à la cérémonie d’ouverture officielle des JO. Ou dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié avec son homologue français. Ou encore pour une toute autre raison dont il est le seul (ou à la limite, son Premier ministre) à connaître ». Time will tell !
Mission impossible
Il convient de rappeler que le chef de l’État sénégalais, Bassiriou Diomaye Diakhar Faye, est désigné par ses pairs de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le dimanche 7 juillet dernier, lors de la 65è Sommet de l’organisation, à Abuja, pour rencontrer les présidents putschistes des trois pays qui claqué la porte de la CEDEAO pour former leur organisation sous-régionale dénommée Alliance des États du Sahel (AES) de revenir au sein de la Communauté. Ces pays sont également en divorce avec la France, leur colonisatrice. C’est le chef de l’État malien, Colonel Assimi Goïta qui assure la présidence de la Confédération de l’AES pour un mandat de 12 mois. Inutile de constater que c’est une mission d’ores et déjà impossible pour le jeune cinquième président de l’histoire du Sénégal au regard de la sérénité avec laquelle l’AES pousse ses dents.
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