Photo : La ministre du Travail et de la Fonction Publique, Adidjatou Mathys, à Djakotomey, ce vendredi 14 novembre
L’éradication de la traite et du travail des enfants doivent être une réalité au Bénin. Ce défi est porté par un projet. Le projet Luxembourg « soutien au Gouvernement du Bénin pour la réalisation des droits des enfants à risque ou affectés par la traite, le travail des enfants et ses pires formes » a vu le jour dans les départements du Zou, au Centre, et du Couffo, au Sud-ouest du pays. Cet ambitieux projet à caractère social a été lancé fin semaine dernière. Hier, vendredi 14 novembre, à Djakotomey, la Ministre du Travail et de la Fonction Publique, Adidjatou Mathys, était chargée par le chef du gouvernement béninois, le président Patrice Talon, de présider la cérémonie officielle du lancement dudit projet. La maman qui dit non au travail des enfants a réussi cet exercice républicain en présence des Partenaires au développement, notamment ceux impliqués dans le respect des droits de l’enfant au Bénin.
Projet Luxembourg, réponse idoine
À cet effet, il faut noter le Chargé d’Affaires en Pied de l’Ambassade du Luxembourg ainsi que le Représentant Résident de l’UNICEF au Bénin. C’était également en présence de la population, des autorités locales à divers niveaux des deux territoires décentralisés de la gouvernance locale. Les taux de prévalence, selon la source MICS 2022, qui sont respectivement de 17,2% dans le Zou et 41,2% dans le Couffo, ont poussé Adidjatou Mathys et le président Patrice Talon à baisser la tête et réfléchir sur comment redresser la pente des pires formes de travail des enfants dans ces deux départements du Bénin. La réponse idoine a été le projet Luxembourg. D’un montant global d’un milliard de Francs CFA, ce projet qui durera 36 mois, vise à soutenir l’accélération de la mise en œuvre des recommandations internationales en vue de l’éradication effective de la traite des enfants, du travail des enfants et de ses pires formes.
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