Photo : Le navire SPSL-UDEME à la plage de Fidjrossè, à Cotonou, le dimanche 30 juin
Sous caution ou pas, sortir de la prison est une libération. Le navire SPSL-UDEME nigérian qui s’est échoué aux larges des côtes béninoises, notamment à la plage de Fidjrossè, à Cotonou, voit les membres de son équipage recouvrir la liberté. La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a ordonné la liberté provisoire à de huit (08) membres sur les 14 au total. La Cour a jugé mettre les huit prévenus en liberté provisoire sous caution d’un million de FCFA chacun. Contrairement à ces derniers, le capitaine du bateau, les cinq (5) autres membres de l’équipage, le contrebandier n’ont pas eu cette chance.
23 janvier 2025
De même pour l’ex-commandant de la base navale de Cotonou, le commandant de la base fluviale et un officier de la marine. Ces trois officiers béninois continuent leur séjour carcéral en prison espérant une chance l’année prochaine. En effet, la CRIET a rejeté leur demande de mise en liberté ne reste ce que provisoire car le juge a renvoyé au 23 janvier 2025 le dossier dans lequel 18 personnes dont les 14 membres de l’équipage du bateau, trois (3) officiers et un contrebandier des produits pétroliers sont poursuivis. Aux fonctionnaires de l’État, « abus de fonctions » est l’infraction qui pèse contre eux. Quant aux membres de l’équipage, ils sont poursuivis pour « navigation sans titre et infractions aux règles ».
Le démantèlement du bateau
Le contrebandier, lui est accusé de « trafic de produits pétroliers ». Tous, ils ont été arrêtés au lendemain de l’échouage du bateau SPSL-UDEME à Fidjrossè, dimanche 30 juin dernier. Avant de les confier à la justice, Porto-Novo a saisi plus de 200.000 litres de gasoil que transportait le navire. Rappelons que lors de la première audience tenue le 14 août dernier, la CRIET a ordonné le démantèlement du bateau aux frais de son propriétaire. Une décision qui amène la défense du propriétaire du navire a interjeté appel. À l’année prochaine pour d’autres pages judiciaires de ce dossier.
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