Photo : L’officier de police de 2ᵉ grade, Christelle Eboa en uniforme, et avec sa collègue en plein acte sexuel (capture d’écran) au Cameroun
Le Cameroun étant considéré comme un continent, tout y est permis mais tout n’est pas utile encore moins dans une unité de police nationale. Incroyable mais vrai qu’un scandale sexuel secoue la police camerounaise avec une forte agitation des réseaux sociaux après la présence sur les plateformes numériques d’une vidéo montrant deux policières en plein acte sexuel dans un bureau administratif.
Un commissaire qui enregistre le film
Visiblement, il s’agit de personnes homosexuelles, puisque les principales actrices sont des personnes de même sexe. Les deux femmes ont jugé bon de commettre leur sale besogne dans le bureau d’un commissaire Divisionnaire. Un supérieur en la personne de Josué Ossomo, qui aurait enregistré le film sexuelle à en croire plusieurs sources proches du scandale. Sur les images qui font le tour du monde numérique, on y voit les deux femmes entièrement nues, dans une posture intime.
Réagir avec rigueur
L’officier de police de 2ᵉ grade, Christelle Eboa, et sa collègue (commissaire de police) ont scandalisé et indigné la hiérarchie policière. Cette dernière n’a d’ailleurs pas tardé à réagir avec rigueur en relevant le commissaire Divisionnaire Josué Ossomo de ses fonctions de délégué régional de la Sûreté nationale du Centre. Les deux principales actrices ont quant à elles été suspendues à titre conservatoire.
L’émoi public continue
L’administration étant une continuité, le commissaire Armand Abena prend la tête de la délégation régionale à titre intérimaire. Il est clair que ce drame vient mettre en lumière le manque de l’éthique et de la déontologie qui devraient être caractérisées par la discipline reconnue aux services de sécurité. En attendant que l’enquête administrative ouverte par les autorités judiciaires et policières de Douala ne livre son résultat afin que les responsabilités ne soient situées, l’émoi public continue.
Six mois à cinq ans de prison
Suivant les dispositions pénales en vigueur au Cameroun, les deux policières ont en frein à l’article 347 bis du Code pénal. Elles pourraient donc faire l’objet d’une poursuite judiciaire au regard de la considération comme un délit de l’homosexualité dans le pays que dirige Paul Biya depuis plus de quatre décennies et haut de ses 93 ans et encore candidat pour un huitième mandat. L’officier de police de 2ᵉ grade, Christelle Eboa, et sa collègue commissaire de police encourent une peine allant de six mois à cinq ans de prison.
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