Photo : Le regretté Emmanuel Golou
La joie dans laquelle est plongée le Bénin et toute sa jeunesse depuis fin août début septembre vient d’être estompée. Et pour cause, le Conseil Économique et Social (CES) est en deuil entraînant le pays tout entier. Eh bien, le Vice-président de l’institution que préside Conrad Gbaguidi n’est plus de ce monde des vivants. Emmanuel Golou est mort, ce mardi 2 septembre. C’est au Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou que le deuxième Vice-président du CES, ancien ministre et député a répondu à l’appel de Dieu à 70. Souffrant, il y était hospitalisé pour recevoir des soins.
Conseiller avisé
Le parlement neuvième législature l’avait désigné comme représentant au CES, soulignant la continuité de son apport au développement national et sa stature de conseiller avisé. Le président du CES à chaudes larmes a rendu un hommage au loyal serviteur de la Nation. Par le canal du réseau social Facebook, Conrad Gbaguidi a exprimé sa profonde émotion à l’annonce de la disparition de son collègue. Conrad Gbaguidi voit partir éternellement « un collègue engagé, un homme de conviction et de devoir », dont l’expérience et la sagesse ont toujours servi le dialogue social et le développement du Bénin.
Un vide difficile à combler
Le départ de Emmanuel Golou crée un vide difficile à combler au sein de l’institution et parmi tous ceux qui ont travaillé à ses côtés, laissant derrière lui une empreinte durable dans le cœur de ses collègues, proches alliés et amis. Il faut connaître le regretté à travers l’économie. En s’illustrant sur la scène politique beninoise, l’économiste a été ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Hydraulique (1996-1998), sous la gouvernance du feu Général Mathieu Kérékou.
Socialiste
Toujours en politique, Emmanuel Golou a été élu député à l’Assemblée nationale dès 1991 sous la bannière du Parti Social Démocrate (PSD). Le désormais défunt s’est rapidement imposé comme un acteur législatif influent. Rapporteur général de la Commission des finances dès sa première législature, puis président du groupe parlementaire PSD en 2003. Neuf ans plus tard, soit en 2012, Emmanuel Golou succède à Ange-Marie Bruno Amoussou à la tête du parti socialiste. En mars 2013, son engagement est reconnu à l’international lorsqu’il est élu président du Comité Afrique de l’International socialiste, confirmant son influence au-delà des frontières de son pays.
Grosse perte
Il est clair que c’est une grosse perte pour le Bénin à la veille d’une importante consultation électorale et surtout pour le Bloc Républicain (BR), son parti du soutien aux actions du gouvernement du président Patrice Talon. Tout le personnel de la rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE », passent par la plume du Promoteur Directeur Général, Bienvenu Halim Adeniye Djissa, pour présenter leurs condoléances à la famille nationale et biologique de l’illustre disparu. Que la terre lui soit légère !
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