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Sénégal : Yassine Fall, grade des Sceaux, nouvelle ministre de la Justice, effectue sa première sortie officielle à la prison de Rebeuss, initiative saluée

Photo : La nouvelle garde des Sceaux, ministre de la Justice du Sénégal, Yassine Fall, ce lundi 6 octobre, à Rebeuss


Au lendemain de sa prise de fonctions a la tête du Ministère de la Justice du Sénégal, la nouvelle garde des Sceaux a effectué sa première sortie des quatre murs de son bureau. Yassine Fall a jugé important de visiter la prison de Rebeuss. Une initiative d’une portée symbolique et morale considérable saluée par plusieurs sénégalais. En effet, les conditions de détention au Sénégal, allant de la garde à vue à l’incarcération dans les maisons d’arrêt et de correction, nécessitent depuis de la nuit des temps, une réforme courageuse et ambitieuse. Ceci dans le but de garantir le respect de la dignité humaine et des droits fondamentaux des personnes privées de liberté.

La nouvelle garde des Sceaux, reconnaissant cela, est allée même au-delà, ce lundi 6 octobre à sa prise de parole à la prison de Rebeuss. « Les crimes de sang, les atteintes graves à l’intégrité physique ou à la vie ainsi que les actes de prévarication sur les derniers publics ne sauraient bénéficier d’aucune indulgence. », a déclaré Yassine Fall. Cette détermination affichée dès les premières actions, traduit bien la volonté d’écoute, de responsabilité et de rupture de la nouvelle Garde des Sceaux.

Une volonté qui rime non seulement avec l’attente légitime des citoyens, mais aussi et surtout avec la revendication constante des organisations intervenant dans la promotion et la protection des droits humains. L’initiative de la nouvelle garde des Sceaux est à saluer aux yeux des responsables de Afrikajom Center. « Je me réjouis sincèrement que la ministre de la justice Yassine Fall consacre sa première sortie à Rebeuss. Ça rassure un peu les militants des droits humains. Ce serait bien qu’une prochaine fois que la ministre y aille avec une petite délégation composée de la présidente de la CNDH, et quelques militants des droits humains. », a partagé Alioune Tine.

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