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CRIET : « Je m’excuse sincèrement. Ce n’était pas dans mon intention de porter atteinte à l’ordre public ou de déstabiliser le pays », Louis Sèssi Philippe Houndégnon n’obtient pas la liberté

Photo : L’ancien DGPN, Louis Sèssi Philippe Houndégnon


C’est un mea-culpa qui vient certainement tard, ce lundi 6 octobre. Le procès en appel de l’ancien Directeur Général de la Police Nationale (ex-DGPN), a fait bouger les murs du prétoire de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). Dans l’espoir d’obtenir sa liberté des liens de la justice qui l’accuse pour des propos tenus après sa mise à la retraite, l’ancien haut fonctionnaire de police a exprimé de profonds regrets devant la Cour, avouant que ses propos avaient dépassé sa pensée. « Je m’excuse sincèrement. Ce n’était pas dans mon intention de porter atteinte à l’ordre public ou de déstabiliser le pays. », a déclaré Louis Sèssi Philippe Houndégnon d’une voix tremblante, rappelant qu’il a « servi fidèlement cette nation pendant 29 ans, avec dévouement et intégrité ».

L’ex-chef des flics béninois est allé loin dans ses dépositions à la barre, soutenant que ses déclarations avaient été prononcées sous le coup de la colère et de la douleur face à une fin de carrière brutale. « Après tant de sacrifices, me retrouver du jour au lendemain éloigné de mes fonctions, sans explication claire, a été un choc immense. J’ai mal, et c’est dans cet état de souffrance que j’ai laissé échapper des propos malheureux. Je les regrette profondément. », a laissé entendre Louis Sèssi Philippe Houndégnon. Sur ses pieds, le jeune haut gradé de la Police a demandé pardon aux autorités, à ses collègues et à la Nation béninoise.

Excuses sincères, oui, mais liberté, non !

Bien qu’il soit très sincère dans ses excuses publiques, la Cour d’Appel n’a pas donné une suite favorable à sa demande de liberté. La juridiction a purement et simplement rejeté la demande de remise en liberté, estimant que, bien que les regrets soient manifestes, la gravité des faits soulevés initialement ne permettait pas encore une libération provisoire au grand malheur de la famille, proches et amis qui renouent avec la tristesse. Mais l’opinion publique où chacun y va de son commentaire, nombreux sont les béninois qui gardent espoir de voir un geste de compassion de la part de la justice afin d’adoucir cette sanction vu le service rendu à l’État durant près de trois décennies.

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