Photo : Le président de la BOAD, Serge Ekué, reçu par le chef de l’État béninois Patrice Talon, à Cotonou, le 27 janvier 2021
La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), inutile de le rappeler, est le moteur du développement durable en Afrique de l’Ouest. Dans un contexte marqué par les défis climatiques, économiques et sociaux, l’institution financière panafricaine, que dirige le béninois Serge Ekué, s’affirme plus que jamais comme un acteur clé du développement durable dans la sous-région. Fidèle à sa mission d’accompagner la transformation structurelle des économies de l’UEMOA, la banque sise au boulevard Central, dans la capitale togolaise, Lomé, multiplie les initiatives aux côtés des huit États membres de l’Union monétaire leurs efforts dans l’amélioration de la vie socio-économique au profit de leurs citoyens.
Soutenir l’agriculture, garantir la sécurité alimentaire
Dans cet esprit, la BOAD vient d’agir aux côtés du Bénin pour soutenir l’agriculture, renforcer la formation professionnelle et améliorer l’accès à l’eau potable. Trois piliers essentiels à la résilience et à la prospérité des populations pour lesquels Serge Ekué vient donner la main à Patrice Talon avec plus de 74 milliards de FCFA. En effet, l’agriculture demeure la principale source de revenus pour la majorité des ménages ouest-africains. Consciente de cet enjeu, la BOAD investit massivement dans la modernisation des systèmes agricoles. Ses financements contribuent à l’irrigation, à la mécanisation et à la valorisation des filières locales, afin de renforcer la sécurité alimentaire et réduire la dépendance aux importations. Il est clair qu’en appuyant la transformation agro-industrielle, la Banque favorise également la création d’emplois durables et la croissance inclusive.
La formation professionnelle, levier de l’emploi des jeunes
Face à une jeunesse nombreuse et dynamique, la BOAD mise sur la formation professionnelle comme moteur d’employabilité et d’innovation. À travers ses projets et partenariats, elle soutient la construction et l’équipement de centres de formation technique, le développement de programmes adaptés aux besoins du marché et la promotion de l’entrepreneuriat. Cette approche permet de renforcer les compétences locales, condition indispensable pour bâtir des économies compétitives et durables.
L’accès à l’eau, une priorité pour le bien-être et la santé
Enfin, l’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement demeure une priorité de la BOAD. En finançant des infrastructures hydrauliques rurales et urbaines, la Banque contribue directement à la santé publique, à la productivité économique et à la réduction de la pauvreté. L’eau, ressource vitale, est au cœur du bien-être des populations et du développement humain.
Un engagement concret pour l’avenir de la sous-région
À travers ces trois axes stratégiques (agriculture, formation et eau), la BOAD confirme son rôle de partenaire de confiance des États membres et de catalyseur du développement durable. Son action ne se limite pas au financement : elle incarne une vision, celle d’une Afrique de l’Ouest résiliente, prospère et solidaire. C’est bien là, la vision dans laquelle le président de la BOAD et le ministre d’État chargé de l’Économie, des Finances et de la Coopération, ont signé un accord de financement au rang de plusieurs autres qui ont été signés. C’était à Washington, aux États-Unis, les 23 et 24 octobre, dans le cadre des Assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI).
Serge Ekué, en signant cet accord avec Romuald Wadagni, a permis au Bénin de décrocher un montant total de 74,5 milliards de francs CFA, notamment auprès du Fonds OFID, de la BOAD bien évidemment, et du Fonds Koweïtien. À en croire les autorités de Porto-Novo, les communes de Karimama, Malanville, Banikoara, Kandi, Pehunco, Parakou, Tchaourou, N’Dali, Nikki, Perere, Ouaké, Djougou, Ouesse, Bante, Glazoué, Dassa, Aplahoué, Toviklin, Bopa, Houeyogbe, Bohicon, Agbangnizoun, Toffo, Allada, Kpomasse, So-Ava, Akpro-Miserete, Bassila, Athiémé, Bohicon et Natitingou sont les principales bénéficiaires de ces financements. Soit plus d’une trentaine de communes sur les 77 que comptent les douze départements du Bénin.
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