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Sénégal : Comme un seul homme, la presse unie pour lancer le Front commun pour la défense de la liberté de la presse, samedi 1er novembre prochain

Photo : Le Monument de la Résistance africaine, à Dakar


Dans le viseur d’un Front commun pour la défense de la liberté de la presse, les hommes et femmes des médias sénégalais se sont mobilisés, ce jeudi 30 octobre, à Dakar. Les confrères du pays de la Teranga dénoncent en effet, les interpellations, mardi 28 octobre, de Maïmouna Ndour Faye, directrice de la chaîne privée 7TV, et de Babacar Fall (RFM) par la gendarmerie. Ces derniers ont été arrêtés puis relâchés après plusieurs heures de garde à vue par les autorités sécuritaires de Dakar. Rappelons que les deux journalistes avaient interviewé Madiambal Diagne, lui aussi patron de presse, poursuivi par la justice.

Non au musellement de la presse !

Il faut signaler que les responsables de la préfecture de Dakar avaient interdit les mouvements de troubles à l’ordre public, mais cette interdiction n’a pas émoussé l’ardeur des professionnels des médias de tenir un sit-in dans la capitale sénégalaise. Les organisations de presse ont jugé bon d’exprimer publiquement leur colère devant les locaux de 7TV. « Ils veulent contrôler les médias pour contrôler les esprits. Non au musellement de la presse ! », s’exclament plusieurs intervenants.

Le climat reste « préoccupant »

Aux yeux du président du Centre Départemental d’Éducation Populaire et Sportif (CDEPS), la presse privée veut être liquidée dans le pays que dirige Bassirou Diomaye Diakhar Faye. « Le nouveau régime veut liquider la presse privée. Nous ne laisserons pas remettre en cause nos acquis démocratiques. », a déclaré Mamadou Ibra Kane, affirmant que le climat reste « préoccupant ».

Un « sursaut collectif »

Du côté de la Convention des jeunes reporters du Sénégal, son président appelle à un « sursaut collectif ». Mamadou Diagne n’est pas allé par quatre chemins pour rappeler la précarité des jeunes journalistes et la nécessité de débloquer l’aide à la presse. C’est dans cet esprit qu’un front commun pour la défense de la liberté de la presse sera officiellement lancé lors d’une Assemblée générale prévue demain, samedi 1ᵉʳ novembre, à Dakar. Vivement qu’il y ait une bonne synergie entre le premier Pouvoir, l’Exécutif sénégalais, et le quatrième Pouvoir (chez nous ici au Bénin). Inutile de relever que sans la presse, les gouvernements n’existent pas, de même sans les gouvernements, la presse n’existe pas.

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