Photo : Le Coordonnateur Général du Conseil Supérieur de Transition, le Vénérable Suprême Évangéliste Bertin Bada, à Cotonou, octobre dernier
Dans un contexte marqué par la quête d’unité au sein de l’Église du Christianisme Céleste (ECC), l’Église fondée par le Prophète Samuel Bilewu Joseph Oshoffa, la question de la réunification résonne aujourd’hui comme un appel divin plus qu’une simple nécessité administrative. Car au-delà des structures et des hiérarchies, c’est l’âme même de la seule religion au monde non-importée et créée par un africain, béninois en particulier, qui aspire à retrouver sa plénitude spirituelle et fraternelle. Conscient de cela, les dirigeants actuels de l’Église venue des cieux, lundi 29 septembre 1947, ne restent pas sans actions.
« La réunification n’est pas seulement un impératif organisationnel, c’est une exigence spirituelle. »
Bertin Bada
Inutile de rappeler que depuis plusieurs années, les fidèles du Christianisme Céleste, dispersés à travers le monde, prient et espèrent le retour à une communion véritable, fidèle à l’esprit originel de l’Église. Pour de nombreux responsables ecclésiastiques, la réunification dépasse la simple harmonisation des directions. Elle touche à la mission fondamentale confiée par le Christ : être « un seul corps, un seul esprit, une seule foi ». « La réunification n’est pas seulement un impératif organisationnel, c’est une exigence spirituelle. », a rappelé Bertin Bada, le Coordonnateur Général du Conseil Supérieur de Transition (CST) de l’Église du Christianisme Céleste lors de la cinquième session du mardi 28 au vendredi 31 octobre dernier, à Cotonou.
Un temps nouveau pour restaurer la paix (…)
C’est clair que tant qu’ils marcheront séparément, leur témoignage devant le monde demeurera affaibli. L’Esprit Saint ne peut pleinement agir que dans une Église réconciliée et unie. Cette vision est partagée par de nombreux pasteurs et fidèles qui voient dans la réunification non pas un retour en arrière, mais une renaissance. Un temps nouveau pour restaurer la paix, la fraternité et la discipline spirituelle au sein du peuple céleste. Dans les paroisses, les chants, les prières et les prédications s’accordent désormais autour d’un même mot d’ordre : l’unité dans la foi et dans l’amour. Il faut dire que l’appel à l’unité du Vénérable Suprême Évangéliste, Bertin Bada, prend également une dimension prophétique. En effet, beaucoup estiment que le Christianisme Céleste ne pourra pleinement accomplir sa mission évangélique sur les nations qu’en surmontant les divisions internes.
Le Seigneur ne se plaît pas dans la division
La réunification apparaît alors comme une étape incontournable pour revivifier la vocation universelle de l’Église : celle d’être lumière du monde et instrument de salut. « Le Seigneur ne se plaît pas dans la division, mais dans la paix. », rappelle un aîné spirituel. « Ce que le Prophète Oshoffa a bâti dans la prière et la révélation doit demeurer un, afin que la gloire de Dieu continue de se manifester au milieu de son peuple. », ajoute-t-il. Entre maturité spirituelle et responsabilité collective, la réunification du Christianisme Céleste s’impose donc aujourd’hui comme un devoir sacré. Elle interpelle chaque fidèle, chaque responsable, à œuvrer non pas pour des intérêts humains, mais pour l’accomplissement du dessein divin : voir l’Église du Christ marcher d’un même pas, guidée par le même Esprit.


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