Photo : Le Commandant de la Garde Républicaine, le Colonel Dieudonné Tévoédjè, et le président Patrice Talon
Dans les couloirs feutrés du pouvoir comme dans les zones à haut risque, certains hommes œuvrent loin des projecteurs. Le colonel Dieudonné Tévoédjè est de ceux-là. Commandant de la Garde Républicaine, il incarne aujourd’hui, aux yeux de nombreux observateurs, la figure du soldat loyal, entièrement dévoué à la protection du chef de l’État, le président Patrice Talon, et à la stabilité du Bénin.
Prêt à exposer sa propre vie pour garantir celle du président
À un poste où chaque décision peut être une question de vie ou de mort, le colonel Tévoédjè assume les risques inhérents à sa fonction avec une constance qui force le respect. Sources sécuritaires et proches du dossier s’accordent à décrire un officier rigoureux, méthodique, prêt à exposer sa propre vie pour garantir celle du président. Un engagement silencieux, mais total, qui s’exerce au quotidien dans un contexte régional et national marqué par des défis sécuritaires persistants. Dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 décembre, l’officier a refusé de livrer Patrice Talon à son frère d’arme, le lieutenant-colonel Pascal Tigri, à la tête d’une équipe de putschistes.
La loyauté du commandant de la Garde Républicaine
Alors que les tentatives de déstabilisation du pouvoir ne relèvent plus du secret de Polichinelle, la loyauté du commandant de la Garde Républicaine est souvent mise en avant. « S’il avait été animé par la recherche de gains personnels ou par la tentation de l’argent facile, il aurait pu choisir d’autres chemins. », confie un observateur averti. « Mais le colonel Tévoédjè s’oublie lui-même dès lors qu’il s’agit de protéger le chef de l’État et les institutions. », ajoute-t-il. Cette posture tranche avec les dérives parfois observées sous d’autres cieux, où des ambitions personnelles prennent le pas sur le serment militaire. Au Bénin, le colonel Tévoédjè apparaît, pour une partie de l’opinion, comme un rempart face aux manœuvres visant à fragiliser le pouvoir et à semer l’instabilité.
« Même le nommer général serait petit »
Sur les réseaux sociaux, les messages de soutien et d’admiration se multiplient. Certains internautes vont jusqu’à plaider pour une reconnaissance institutionnelle de son engagement, estimant que son parcours et son sens du sacrifice mériteraient une promotion au grade de général avant la fin du mandat du président Patrice Talon. « Même le nommer général serait petit », écrit un internaute, résumant un sentiment largement partagé dans certains cercles.
La loyauté, jugée « sans prix », continue…
Reste que les promotions au sein des forces armées obéissent à des règles strictes, loin de l’émotion populaire. Mais une chose est certaine : dans l’ombre du pouvoir, le colonel Dieudonné Tévoédjè s’est imposé comme une figure centrale de la sécurité présidentielle. Héros discret pour les uns, futur général pour les autres, il demeure avant tout un officier dont la loyauté, jugée « sans prix », continue de marquer les esprits et d’alimenter le débat public. La rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE », ici à Porto-Novo, rendent également un hommage à ce vaillant soldat béninois.


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