Photo : Le regretté Adjudant-chef Alphonse Doudji Tchokponhoue
De nouveaux éléments viennent éclairer le drame survenu, le samedi 13 décembre dernier, dans le quartier Aïtchédji, à Abomey-Calavi, dans le département de l’Atlantique, au Sud du Bénin, où un homme est décédé subitement alors qu’il venait d’effectuer un achat de pièces détachées pour moto. Selon des informations complémentaires obtenues par la rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE », ici à Porto-Novo, la victime a désormais une identité et un parcours connus. Il s’agit de l’Adjudant-chef Alphonse Doudji Tchokponhoue, un militaire respecté en service au sein des Forces Armées Béninoises (FAB). Âgé d’environ 50 ans, il est originaire de Monkpa, un arrondissement de la commune de Savalou, dans le département des Collines, au Centre du pays.
Un drame qui confirme les premiers témoignages
Les circonstances du décès restent conformes aux faits rapportés initialement. L’Adjudant-chef Tchokponhoue s’était rendu de lui-même dans une boutique de pièces détachées à Aïtchédji. Après avoir effectué son achat sans incident apparent, il s’est installé sur sa moto, encore immobilisée sur sa béquille, avant de s’effondrer brusquement, sans même avoir démarré le moteur. Malgré l’intervention rapide des riverains, aucune tentative de réanimation n’a permis de lui sauver la vie. Son décès a été constaté sur place, plongeant les témoins et les commerçants du secteur dans une profonde consternation.
Une santé fragile évoquée par les proches
La présence d’un cathéter veineux observée au poignet droit de la victime avait suscité de nombreuses interrogations. Selon un proche de la famille, le militaire était souffrant et suivait effectivement un traitement médical, sans que la nature exacte de son mal n’ait été officiellement précisée à ce stade. Aucune communication officielle des autorités sanitaires ou judiciaires n’a encore permis de déterminer avec certitude les causes exactes de cette mort subite. Le décès de l’Adjudant-chef Alphonse Doudji Tchokponhoue laisse derrière lui une épouse enseignante ainsi que deux enfants, scolarisés en classes de 6ᵉ et de 3ᵉ au Complexe Scolaire Azognon, d’Abomey-Calavi.
FAB et une famille endeuillées
Il faut dire que depuis le week-end, la victime n’a pas encore été inhumée, tandis que parents, collègues militaires et habitants du quartier Aïtchédji continuent d’exprimer leur émotion face à cette disparition aussi brutale qu’inattendue. Dans l’attente des conclusions des autorités compétentes, ce drame relance le débat sur la prise en charge médicale et le suivi sanitaire des personnes atteintes de pathologies chroniques, y compris au sein des corps constitués de l’État. Eh bien, le gouvernement du président Patrice Talon est à pied d’œuvre à cet effet au regard des dispositions législatives prises pour encadrer ces mesures hautement sociales.


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