Photo : Le président Patrice Talon
Dans une déclaration à forte portée symbolique et politique, le président de la République a réaffirmé sa vision d’une gestion rigoureuse et équitable des ressources publiques. « Que l’argent qui doit circuler soit l’argent que chacun mérite, et que le reste aille construire les routes, les hôpitaux, les centres de santé, l’eau, l’électricité, les cantines scolaires pour nos enfants. », a déclaré Patrice Talon, appelant à une économie fondée sur le mérite et l’investissement social. Par ces propos, le chef de l’État béninois met une nouvelle fois l’accent sur la lutte contre le gaspillage et les privilèges indus, tout en défendant une orientation claire des finances publiques vers les secteurs essentiels du développement.
Renforcer la transparence dans la gestion des ressources de l’État
Infrastructures routières, accès à l’eau potable, électrification, santé et alimentation scolaire apparaissent comme les priorités d’une politique publique qu’il souhaite plus juste et plus efficace. Cette déclaration s’inscrit dans la continuité des réformes engagées depuis plusieurs années par le gouvernement de la Rupture et du Nouveau Départ, visant à renforcer la transparence dans la gestion des ressources de l’État et à améliorer les conditions de vie de la population. Pour Patrice Talon, l’argent public doit avant tout servir l’intérêt général et soutenir les investissements structurants, plutôt que d’alimenter des circuits de redistribution jugés improductifs.
Valoriser le travail et le mérite individuel
Le message, adressé à la fois aux acteurs économiques, aux responsables publics et à l’ensemble des citoyens, se veut un rappel de la philosophie qui guide l’action gouvernementale : valoriser le travail et le mérite individuel, tout en faisant de l’État un levier de développement social. Les cantines scolaires, explicitement citées par le président, illustrent cette volonté de placer l’enfant et l’avenir du pays au cœur des priorités nationales. Alors que le Bénin poursuit ses chantiers de modernisation, cette prise de parole présidentielle relance le débat sur l’équilibre entre redistribution, investissement public et responsabilité individuelle. Un débat central pour un pays engagé dans une dynamique de transformation économique et sociale.


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