Photo : Le président Patrice Talon
Face à la presse, le président béninois Patrice Talon a livré une mise au point ferme et sans ambiguïté sur la place du crime dans l’espace public. Dans une déclaration sobre, le chef de l’État a rappelé les limites du débat et la responsabilité collective face aux actes criminels. « Se réjouir d’un crime est condamnable. On ne peut pas applaudir publiquement un crime, ni se réjouir publiquement d’un crime. », a-t-il martelé, insistant sur la nécessité de préserver les valeurs républicaines et le respect dû aux victimes. Par ces mots, Patrice Talon a voulu dénoncer toute forme de complaisance ou de banalisation de la violence, y compris dans les prises de position publiques.
Tolérance zéro face au crime
Le président a souligné que l’expression d’opinions, aussi libre soit-elle, ne saurait justifier l’apologie d’actes répréhensibles. Cette sortie intervient dans un contexte où les réactions publiques et les débats sur les réseaux sociaux peuvent parfois franchir la ligne rouge, selon l’entourage présidentiel. Sans s’étendre sur des cas précis, le chef de l’État a appelé à la retenue et à la responsabilité. En rappelant ce principe, Patrice Talon réaffirme la ligne de son administration : tolérance zéro face au crime et rejet catégorique de toute glorification de la violence dans l’espace public.


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