Photo : L’étendard de l’unité militaire de l’AES
Le président de la Transition malienne et président en exercice de la Confédération des États du Sahel (AES), le Général d’armée, Assimi Goïta, a présidé, ce samedi 20 décembre, à Bamako la cérémonie solennelle de remise de l’Étendard à la Force Unifiée de l’AES (FU-AES). Un acte symbolique fort, présenté par les autorités comme une nouvelle étape dans la construction d’un dispositif sécuritaire commun au Burkina-Faso, au Mali et au Niger. La cérémonie, qualifiée d’historique par les organisateurs, consacre la volonté partagée des trois pays de renforcer leur coopération militaire et d’assumer, de manière souveraine et concertée, la défense et la sécurité de l’espace sahélien.
Incarner « l’unité d’action »
À travers la FU-AES, les États membres entendent mutualiser leurs moyens et coordonner leurs opérations face aux défis sécuritaires persistants dans la région. Dans son adresse, le général Assimi Goïta a souligné la portée stratégique de cette force conjointe, appelée à incarner « l’unité d’action » et la solidarité entre les armées des pays membres. La remise de l’Étendard, symbole de cohésion et d’engagement, marque ainsi l’entrée officielle de la FU-AES dans le paysage sécuritaire régional. Cette initiative intervient dans un contexte de recomposition des cadres de coopération au Sahel.
La capacité opérationnelle de la FU-AES
Après leur retrait conjoint du G5 Sahel, une organisation désormais disloquée, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont choisi d’approfondir une approche endogène de la sécurité, inscrite dans la dynamique de l’AES. Au-delà du symbole, les attentes sont élevées quant à la capacité opérationnelle de la FU-AES à répondre aux menaces transfrontalières. Pour les autorités des trois pays, la force unifiée se veut l’expression d’une souveraineté retrouvée et d’une réponse collective aux enjeux de stabilité et de paix dans le Sahel.








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