La 35e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) a à peine débuté qu’elle est déjà rattrapée par une controverse arbitrale. Ce mardi 23 décembre, lors du match d’ouverture du groupe D entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Bénin, remporté 1-0 par les Léopards, l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) est tombée en panne pendant près de vingt minutes. Un incident technique lourd de conséquences, survenu au stade Al Madine de Rabat. La panne est intervenue en première période, à un moment clé de la rencontre. Les Guépards du Bénin ont vivement réclamé un penalty après un contact litigieux dans la surface rd-congolaise.
Lésés dans une rencontre au scénario serré
Faute de VAR opérationnelle, l’arbitre central n’a pu revoir l’action et a laissé le jeu se poursuivre, provoquant l’incompréhension et la colère du banc béninois. Quelques minutes plus tard, la RDC ouvrait le score, scellant une victoire aussi précieuse que contestée. Sur la pelouse comme en tribunes, l’incident n’est pas passé inaperçu. Joueurs et staff béninois ont multiplié les protestations, estimant avoir été lésés dans une rencontre au scénario serré. « Dans une compétition de ce niveau, une telle défaillance ne devrait pas arriver. », confiait un membre de la délégation béninoise à l’issue du match, visiblement amer.
Confrontée à sa première tempête médiatique
Si la Confédération Africaine de Football (CAF) n’a pas encore officiellement communiqué sur les causes de la panne, cette mésaventure relance le débat sur la fiabilité des dispositifs technologiques lors des grandes compétitions africaines. À peine lancée, la CAN 2025 se retrouve ainsi confrontée à sa première tempête médiatique, rappelant que, malgré les progrès annoncés, l’arbitrage reste un sujet sensible et déterminant dans le football continental.
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