Photo : Le sélectionneur des Guépards Gernot Rohr
Un nouvel incident vient raviver les tensions autour de l’organisation et de l’arbitrage dans les compétitions africaines. Le staff technique de l’équipe nationale du Bénin s’est vu refuser l’accès au stade de Tanger, alors qu’il était en mission officielle pour superviser une rencontre des prochains adversaires des Guépards à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Maroc 2025. Envoyés à Tanger afin d’observer le match Sénégal–Botswana, des membres de l’encadrement béninois n’ont pas été autorisés à entrer dans l’enceinte sportive, pourtant quasiment vide lors de ce match du groupe D.
« Je suis furieux. »
Gernot Rohr
Contraints de rebrousser chemin, ils ont finalement suivi la rencontre à la télévision, une situation jugée incompréhensible par la Fédération Béninoise de Football (FBF) et son sélectionneur franco-allemand. Très remonté, le patron du banc des Guépards n’a pas caché sa colère. « Je suis furieux. Que se passe-t-il d’abord avec la VAR ? On nous a refusé un penalty. C’est le chaos avec la CAF. », a déclaré Gernot Rohr, pointant à la fois des dysfonctionnements arbitrales et un manque de considération envers son équipe.
« (…) C’est un vrai fiasco »
Gernot Rohr
Le sélectionneur des Guépards va plus loin, dénonçant ce qu’il estime être un traitement inéquitable : « On dirait que le Bénin est ignoré parce que nous sommes un petit pays. J’ai envoyé mon staff à Tanger pour superviser un match et il n’a même pas pu entrer dans un stade vide. C’est un vrai fiasco ». Cet épisode intervient dans un contexte déjà tendu, marqué par des polémiques récurrentes autour de l’arbitrage et de l’organisation des compétitions sous l’égide de la Confédération Africaine de Football (CAF).
Aucune réaction officielle de la CAF
Pour le Bénin, cette mésaventure est perçue comme un obstacle supplémentaire dans la suite de la CAN 2025, où chaque détail compte dans ce rendez-vous continental majeur. Pour l’heure, aucune réaction officielle de la CAF n’a été enregistrée. Mais cet incident pourrait relancer le débat sur la transparence, l’équité et les conditions de travail des sélections engagées dans les compétitions africaines.


Soyez le premier a laisser un commentaire