Agadir a été le théâtre d’un match sous haute tension, ce vendredi 26 décembre, lors de la deuxième journée du groupe D. Dans une affiche où l’Égypte et l’Afrique du Sud comptaient le même nombre de points et se savaient presque qualifiées en cas de match nul, la prudence le disputait à la méfiance. Mais la rencontre a rapidement basculé dans une tout autre dimension : celle d’un duel arbitral dominé par la VAR. Alors que les deux sélections s’observaient et s’annulaient dans un premier acte fermé, l’arbitre burkinabè Pacifique Ndabihawenimana a été appelé par l’assistance vidéo à la veille de la pause.
Le scénario semblait écrit
En cause, un contact jugé litigieux du joueur sud-africain Khuliso Mudau sur le capitaine des Pharaons, Mohamed Salah, dans la surface. Une main au visage lors d’un duel, jugée très légère par de nombreux observateurs, mais finalement sanctionnée d’un penalty en faveur des Pharaons. Face à Ronwen Williams, héros sud-africain des tirs au but en quarts de finale contre le Cap-Vert en 2023, Mohamed Salah n’a pas tremblé. Le capitaine égyptien a choisi la sécurité en frappant plein centre pour ouvrir le score juste avant la mi-temps (45e, 1-0). Dès lors, le scénario semblait écrit : des Bafana Bafana contraints de courir après l’égalisation face à une Égypte déterminée à gérer son avance. Les sud-africains ont bien tenté de réagir, à l’image de Modiba, stoppé par le portier égyptien dans un moment clé du second acte.
Pas de penalty
Mais le tournant du match est une nouvelle fois venu d’une situation arbitrale. En fin de rencontre, Yasser Ibrahim a semblé contrer une frappe sud-africaine de la main en taclant. Si son corps se situait hors de la surface, sa main, elle, paraissait bien à l’intérieur. Après de longues minutes d’attente et un nouveau passage par la VAR, l’arbitre a tranché : pas de penalty. Une décision qui a laissé les joueurs sud-africains incrédules, persuadés d’avoir été privés d’une occasion en or dans le temps additionnel. Après douze minutes supplémentaires qui ont semblé interminables, l’Égypte a conservé son avantage et signé une deuxième victoire consécutive dans cette compétition.
Parler de la VAR que du jeu
Un succès précieux, mais entouré d’une polémique arbitrale qui rappelle d’autres décisions controversées, notamment celles ayant déjà pénalisé le Bénin face à la RDC. La réaction n’a pas tardé du côté sud-africain. Sur le réseau social X, la Fédération Sud-Africaine de Football a exprimé sa frustration en quelques mots : « Incroyable !!! Nous reviendrons plus forts après cela ». Une chose est sûre : à Agadir, ce duel entre deux poids lourds du groupe D aura davantage fait parler de la VAR que du jeu.




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