C’est un acte à décourager avec la dernière rigueur. À Tanguiéta, au Nord du Bénin, un aspirant au métier d’enseignant a posé un acte très ignoble. L’instituteur a été arrêté ce week-end par les éléments de la Police Républicaine. Son crime, viol sur une mineure, une écolière de 10 ans. Ce samedi 18 janvier, il a été privé de ses mouvements et est dans les liens de la justice en attendant d’être placé derrière les barreaux d’une maison pénitentiaire. Il faut noter que l’écolière victime des faits de viol infligés par son bourreau est en classe du Cour Élémentaire deuxième année (CE2) à l’École Primaire Publique (EPP) de Tanguiéta. À en croire les sources locales, l’aspirant au métier d’enseignant aurait demandé à quelques-unes de ses écolières dont celle victime, une tâche de nettoyage de l’appartement de son nouveau domicile. Une fois la tâche accomplie, l’instituteur passe à son plan. Selon les mêmes sources, l’aspirant au métier d’enseignant « aurait retenu la fillette dans les locaux et l’aurait violé ». Après son forfait, il a laissé la petite rentrer chez elle. Cette dernière, une fois au sein de sa famille s’est abstenue de ne rien dire durant plusieurs jours. Mais ce serait sans compter sur les effets d’après-acte.
Par conséquent, l’écolière a fini par parler, mais pas à ses parents. Elle « aurait fini par tout dévoiler à l’un des instituteurs du même établissement ». Soulignons que dans ses intentions de dévoiler les faits à ce dernier, l’écolière sollicitait son aide pour pouvoir changer de complexe ou voire changer d’instituteur. Ce confident, pour sa part, a jugé bon le mettre à la connaissance du directeur de l’EPP de Tanguiéta, qui finit par informer le chef de région pédagogique. Il convient de relever que de l’école, l’acte posé par l’aspirant au métier d’enseignant est passé du fil en aiguille pour tomber dans les oreilles des parents de la victime. Sonnant mal à leurs oreilles, les parents ont porté plainte contre l’enseignant qui sera interpellé par la Police Républicaine. Une fois dans les locaux du commissariat de Tanguiéta, il sera placé en garde à vue après sa déclaration. Laquelle déclaration sera présentée avec le mis en cause au Procureur de la République du Tribunal de Première Instance (TPI) de Natitingou. Vivement que le juge puisse apporter la sanction appropriée pour décourager d’autres qui voudront bien emboîter le pas à cet instituteur qui viole une mineure, pour ne pas dire son enfant de 10 ans.
Soyez le premier a laisser un commentaire