Photo : Le chef de l’État béninois, Patrice Talon
Le chef de l’État béninois, Patrice Talon ne traîne pas sur tous les plans liés au Nouveau Départ du Bénin. Sur le plan politique, le patron de la Rupture vient de le démontrer à travers un acte posé. Le chef de l’Exécutif a promulgué la loi interprétative et complétant le Code électoral. C’est ce qu’il faut retenir principalement dans l’annonce qu’a faite ce vendredi 5 juin, le ministre béninois de la Communication et de La Poste, Porte-parole du gouvernement, Me Alain Sourou Orounla. De ce fait, il est désormais clair que la loi 2020-13 portant interprétation et complétant le Code électoral en République du Bénin est en vigueur. Rappelons que cette étape intervient au lendemain de la conformité à la Constitution béninoise de ladite loi déclarée par la Cour Constitutionnelle. Il faut reconnaître que le chef de l’État a vu juste de promulguer cette loi très rapidement.
Patrice Talon a vu juste
En effet, cela met fin à la souffrance qu’endurent les préfets de départements depuis la semaine dernière dans l’installation des conseillers communaux et municipaux élus lors du scrutin communale du 17 mai dernier. En cause, un blocage inédit de l’élection du maire, des adjoints au maire, s’observe dans plusieurs communes du Bénin. Principal problème : les partis politiques majoritaires rejettent les candidats au poste de maire en leur sein. Et donc procédé à la promulgation du texte de loi est un ultime service rendu à la décentralisation. Car, à partir de ce jour, le parti majoritaire, c’est-à-dire le parti ayant obtenu le grand nombre de conseillers dans une commune, désigne « librement » et sans « protocole » le maire et ses adjoints. Le développeur-né, Patrice Talon, vient ainsi de lancer la quatrième (4ème) mandature de la décentralisation béninoise dans le Nouveau Départ du développement durable du pays.
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