Photo : Le président de la HACC, Rémi Prosper Moretti
C’est une décision à saluer. Enfin la fin de la récréation dans le milieu des médias au Bénin. La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) sauve la presse béninoise vue à l’international. Le président de l’institution vient de taper fort. Rémi Prosper Moretti a rendu public, ce mardi 7 juillet, un communiqué dont une copie est parvenue à la rédaction differenceinfobenin.com du Groupe de presse DIFFÉRENCE. Il est désormais clair comme l’eau de roche que les promoteurs des médias en ligne n’ayant pas une existence légale, sont passibles de sanction de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC). C’est bien ce qu’il faut d’abord retenir du contenu du document administratif. « Il m’a été donné de constater la création tous azimuts des médias en ligne sans autorisation préalable de la HAAC, et ce, en violation flagrante de l’article 252 de la loi 2015-07 du 20 mars 2015 portant Code de l’information et de la communication en République du Bénin », affirme Rémi Prosper Moretti. Justement, à propos de l’article 252 du Code de l’information en vigueur en République du Bénin.
Cet article, en effet, stipule que « l’exploitation directe ou indirecte en République du Bénin à titre gratuit ou onéreux, d’un site internet fournissant des services de communication audiovisuelle et de la presse écrite destinés au public est subordonnée à l’autorisation de la HAAC ». Au regard de cette disposition législative, le président de la HAAC, à travers son communiqué, met en garde les promoteurs illégaux de ces médias en ligne. «… J’ordonne aux promoteurs de tous ces médias en ligne de mettre fin sans délai à toute publication sous peine de se voir appliquer les sanctions prévues par les textes en vigueur. », a lancé Rémi Prosper Moretti. Il convient de souligner que cette décision, sauf autres précisions de la part de la HAAC, ne concerne pas les organes de presse (écrite comme audiovisuelle) ayant l’existence légale et qui ont de site internet au nom de leur organe. Ces derniers qui, pour une raison ou d’autres, continuent de fournir des services à travers leur site internet. Comme le site internet www.differenceinfobenin.com du quotidien « DIFFÉRENCE INFO » dont ci-dessous un exemplaire de la Une du journal.
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