Photo : Le président français, Emmanuel Macron
Ce dimanche 20 septembre, six (06) élections législatives partielles, conséquences des élections municipales et du remaniement du gouvernement en juillet, ont connu leur premier tour. Et déjà, les résultats ont donné leur verdict qui montre non seulement une abstention massive de quelque quatre (04) électeurs sur cinq (05), mais aussi et surtout une nouvelle déroute pour La République en Marche (LREM), le parti du président français Emmanuel Macron. Il est à noter que dans les six (06) Circonscriptions électorales en jeu, hier, l’abstention a dépassé les 70%, en pleine résurgence de l’épidémie du Coronavirus. Ainsi on a 79% dans la 1ère circonscription du Haut-Rhin, 82% dans la 5ème de Seine-Maritime et dans la 3ème de Maine-et-Loire. À la Réunion, cette abstention a même privé de victoire Karine Lebon (union des gauches) arrivée confortablement en tête du 1er tour avec 52,15% des voix, devant la diverse droite Audrey Fontaine (15,83%). Karine Lebon est soutenue par Huguette Bello, démissionnaire de l’Assemblée nationale française après son élection à la mairie de Saint-Paul.
Disparition de LREM qui perd son seul siège
Le parti au pouvoir, LREM, ne remettait qu’un siège en jeu lors de ces élections. Il s’agit de celui de Nadia Hai, nommée ministre déléguée à la Ville, et qui a démissionné de son poste à la 11ème Circonscription des Yvelines. Mais selon des résultats encore partiels, le candidat LREM Pierre Luce semble d’ores et déjà éliminé du tableau. Il n’a recueilli que 15,4% des voix, arrivant à la troisième place derrière le candidat LR Philippe Benassaya (36,7 %) et Sandrine Grandgambe (24,9 %) qui rassemblait la gauche et les écologistes. Ailleurs, le parti présidentiel en France n’a pas non plus brillé. Aucun des trois candidats investis dans le Maine-et-Loire, la Seine-Maritime et le Val-de-Marne n’a réussi à se qualifier pour le 2ème tour qui aura lieu le week-end prochain. Ceci pour avoir fait des scores systématiquement inférieurs à 20%. Une élimination synonyme d’un grand au revoir sans merci pour La République en Marche (LREM) d’Emmanuel Macron pour le 2ème tour des législatives partielles le dimanche 27 septembre prochain.
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