Photo : Le président turc, Recep Tayyip Erdogan (G) et le président français, Emmanuel Macron (D), ici à Istanbul, en octobre 2018
La France a pris parti pour la Grèce, dans la crise qui l’oppose à la Turquie en Méditerranée orientale. C’est ce qu’il faut rapidement retenir sur la crise en Méditerranée. Le président français Emmanuel Macron a demandé ce mardi 22 septembre à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan de s’engager « sans ambiguïté » pour la désescalade des vives tentions avec la Grèce et Chypre, deux pays de l’Union Européenne (UE), en Méditerranée orientale. C’était au cours d’un entretien téléphonique où Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdogan se sont échangés. Selon l’Élysée, le président français « a appelé la Turquie à respecter pleinement la souveraineté des États membres de l’Union européenne ainsi que le droit international, à s’abstenir de toute nouvelle action unilatérale de nature à provoquer des tensions, et à s’engager sans ambiguïté dans la construction d’un espace de paix et de coopération en Méditerranée. ».
« Le président Erdogan a fait savoir qu’il attendait de la France du bon sens et une attitude constructive dans ce processus. »
La présidence turque
De son côté, la présidence turque a dit que « le président Erdogan a fait savoir qu’il attendait de la France du bon sens et une attitude constructive dans ce processus. ». Indiquons que la Turquie et la Grèce viennent de se dire prêtes à entamer des négociations. Paris a apporté son soutien à Athènes dans cette crise. Le président français a aussi « appelé à ce qu’un dialogue similaire dans le même esprit soit accepté par la Turquie avec la République de Chypre. », à en croire l’Élysée.
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