Photo : Le préfet du département du Littoral, Me Alain Sourou Orounla
À partir de ce lundi 29 novembre, plus de véhicules à usage commercial ne doit circuler dans la ville de Cotonou, la capitale économique du Bénin. C’est l’essentiel à retenir de l’arrêté du préfet du département du Littoral, Me Alain Sourou Orounla. Soutenue par la mairie de Cotonou, seule et unique commune composant le département du Littoral, la décision préfectorale concerne principalement les minibus qui convergent généralement au marché Dantokpa. En plus de ces minibus communément appelés « tokpa-tokpa », l’autorité départementale interdit également aux véhicules de transport en commun, à savoir les taxis interurbains de traverser le centre-ville de Cotonou. Ces derniers, après une chute à deux points de parking pour le débarquement bien défini dans la ville côtière béninoise, ils seront désormais relayés par les taxi-motos, connus sous le surnom « zémidjan », et aussi par les taxis urbains. Les acteurs du transport urbain ont été directement informés de cette décision et de son entrée en vigueur, par le préfet du département de Littoral, Me Alain Sourou Orounla, et le Deuxième Adjoint au Maire (DAM) de Cotonou, Gatien Adjagboni.
C’était au cours d’une séance d’échanges où les acteurs du transport urbain ont eu connaissance des deux gares routières qui ont été aménagées pour servir de débarquement. La première qui est à Vodjè Rails, dans le onzième (11ème) arrondissement de Cotonou, est destinée à accueillir les véhicules en provenance d’Abomey, Lomé, Abomey-Calavi, soit de l’Ouest ou du Nord du pays. Quant à ceux qui quittent le Nigeria, à l’Est ou également du Nord passant par la capitale béninoise, Porto-Novo, ils vont devoir débarquer à la seconde gare située à PK6 Abattoir, à Akpakpa, dans le premier (1er) arrondissement de Cotonou. « L’amélioration de la mobilité urbaine et la réorganisation du secteur de transport urbain » dans la métropole béninoise, est la justification de cette décision, selon le premier citoyen du département du Littoral. Pour les principaux intéressés par l’arrêté préfectoral, il n’y a pas la totalité des opinions dans le même sens au sein des transporteurs et des usagers. D’autres soulignent l’aisance, pendant que certains craignent l’augmentation des frais (double voir triple) de transports pour les usagers avant d’atteindre leur destination.
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