Photo : La visite de la Centrale électrique de Maria-Gléta 1, sous le guide d’Éphrem Ahogbehossou, ce vendredi 8 avril
De 2006 à 2016 sous l’ancien président béninois, Thomas Boni Yayi, et ses ministres de l’Énergie, la gestion d’État dans le secteur de l’énergie a permis au Bénin d’avoir une Centrale électrique fantôme à Maria-Gléta. Toujours dans cette même localité de la commune d’Abomey-Calavi, au Sud du pays, entre 2016 et 2021, la gouvernance de l’actuel chef de l’État béninois a fait la différence. Une nette différence que le président Patrice Talon et son ministre de l’Énergie, Dona Jean-Claude Houssou, ont laissé à l’appréciation du même peuple béninois. En effet, au bout d’un quinquennat, le gouvernement de la Rupture a construit la Centrale électrique dénommée la Centrale thermique dual fuel de Maria-Gléta 1 en face juste de la Centrale fantôme. Il est important de rappeler que cette différence a été faite avant le mardi 6 avril 2021, puisque l’historique infrastructure énergétique a été inaugurée le 29 août 2019 en présence des partenaires techniques au développement (l’expression sympathique du ministre béninois de l’Énergie, Dona Jean-Claude Houssou, pour définir les Partenaires Techniques Financiers {PTF}). Grâce à cette Centrale, le Bénin est alimenté en énergie électrique à 60% avec un réseau HT (Haute Tension) qui est de 1073 km de 1960 à 2016, passe désormais à environ 1800 km entre 2016 et 2021, soit en moins de cinq ans.
À souligner que cette alimentation du Sud au Nord du pays n’a plus de raccourci par le Sud et le Nord du Togo comme ça été le cas pendant 56 ans. Mais ce peuple, bénéficiaire de tous ces efforts louables, qui a tourné le dos au délestage depuis 2018, à besoin de savoir plus sur cet engagement sans égal du gouvernement du président Patrice Talon. Son fidèle collaborateur, principal acteur de la concrétisation de toutes les réformes dans le secteur de l’énergie, a eu l’ingénieuse idée d’initier une Semaine de l’Énergie Électrique (SEE). La deuxième édition, cette année, est en HT à l’image des résultats probants, depuis le lundi 4 avril. L’objectif est clair comme une ampoule allumée. « C’est comme une reddition de compte (…). C’est une occasion rêvée pour présenter aux uns et aux autres, surtout à nos concitoyens, l’engagement et la détermination du gouvernement dans ce secteur. Et concrètement ce que cela génère, concrètement comment les choses se font, concrètement quelles sont les évolutions majeures qu’on note à travers cet engagement historique de notre gouvernement pour ne pas dire du N°1 d’entre-nous, le président Patrice Talon. », a brièvement annoncé Dona Jean-Claude Houssou, la veille de la cérémonie du lancement officiel de la SEE 2022.
Huit jours plus tard, les béninois ont réagi. Suivant l’agenda de la deuxième édition de la SEE, une visite de la Centrale électrique de Maria-Gléta 1 a eu lieu ce vendredi 8 avril. Elle a fait déplacer plus de deux cents curieux béninois de tous les organismes socioprofessionnels, notamment les étudiants du secteur de l’énergie, les associations de consommateurs, cadres, et sages des départements de l’Atlantique et de l’Ouémé. Tous les compartiments du fonctionnement 24h/24, 365j/365 de la Centrale ont été passé aux peignes fins sous le guide éclairé des professionnels des lieux à l’image des sieurs Fadil Abiola, Voltaire Dahounto et d’Éphrem Ahogbéhossou. Ces derniers sont respectivement, Responsable chargé du département mécanique, Responsable chargé du département électrique et enfin le HSE Manager. Les impressions à la fin de la visite témoignent non seulement de l’importance de ce programme dans l’agenda de la SEE 2022, mais aussi et surtout donnent raison à Dona Jean-Claude Houssou pour l’initiation de la SEE. « Au cours, le professeur parle très souvent de la Centrale 127 mégawatt de Maria-Gléta 1. », a d’abord souligné Joanita Ahoudji. « Je suis très heureuse de cette visite qui m’a permis de toucher du doigt la réalité et de comprendre ce qu’on ne savait pas avant. », a confié l’étudiante à l’Université Jean-Michel Le Faucon.
La jeune béninoise qui étudie spécialement génie électrique et énergie renouvelable est un cadre en devenir, mais avant tout, elle est une consommatrice des produits électriques. C’est ce qui explique la présence du président de la « voix des consommateurs » sur les lieux, ce jour, où ce dernier se dit satisfait de la visite de la Centrale. « Je remercie le gouvernement du président Patrice Talon pour la réalisation de cette infrastructure majeure. », a exprimé Robin Accrombessi, saluant les préoccupations environnementales prises en compte dans la construction de la Centrale électrique et qui sont palpables sur le site. À en croire le Directeur Général de la Société Béninoise de Production d’Électricité (SBPE), « les prestations au niveau de la fourniture de l’électricité depuis cette date-là (août 2019 ndrl) se sont considérablement améliorées. », soutient Émeric Tokoudagba, qui va plus loin dans l’extrait ci-dessous. Le champion de la discipline Énergie au Bénin a été représenté par le premier responsable de la Direction de son Cabinet. Armand Dakéhoun n’est pas allé par le dos de la cuillère pour passer le message de Dona Jean-Claude Houssou qui rappelle que le gouvernement du Nouveau Départ vient de loin, de très loin avec zéro mégawatt en 2016. Suivons attentivement le Directeur du Cabinet du ministre béninois de l’Énergie dans l’extrait ci-dessous.
Il convient de noter que sur le plan de la souveraineté électrique du Bénin, les perspectives de croissance du pays à court et à moyen terme, braquent le regard des visiteurs sur les grands projets énergétiques que le gouvernement Talon 2 a prévu de réaliser. L’objectif est d’augmenter la capacité de production de l’électricité du Bénin de 127 mégawatt à environ 535 mégawatt d’ici 2026, du Nord au Sud du pays, avec notamment la réalisation de 6 grands projets phares qui sont :
- La mise en services de la Centrale solaire de 25 mégawatt à Illoulofin, dans la commune de Pobè ;
- La construction d’une Centrale thermique de turbine à gaz en cycle combiné de 140 mégawatt à 160 mégawatt à Glo-Djigbé (Zone Économique Spéciale) dans la commune d’Abomey-Calavi, inauguration prévue en 2024 ;
- L’extension de 25 mégawatt à 50 mégawatt de la Centrale solaire d’illoulofin attendue pour être inauguré en 2024 ;
- La construction d’une Centrale thermique de turbine à gaz en cycle combiné de 40 mégawatt à Maria-Gléta, dans la commune d’Abomey-Calavi, dont la mise en service est pour 2024 ;
- La construction d’une Centrale solaire de 50 mégawatt au Nord (Natitingou, Djougou, Parakou) et au Centre (Bohicon) qui sera mise en service en 2025 ; et enfin
- La construction d’un barrage multifonctionnel pour desservir une Centrale hydroélectrique d’une capacité de 128 mégawatt à Dogo Bis dans la Vallée de l’Ouémé, pour l’irrigation de 5000 ha de culture vivrière, pour la réduction des inondations dans le Sud-Bénin pendant la descente des eaux, et pour la production d’eau potable. Cette infrastructure sera inaugurée en 2027.
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