Photo : Le ministre d’État béninois, chargé du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale, Abdoulaye Bio-Tchané, à Cotonou, ce lundi 24 octobre
Un grand événement, deux lieux et plus de 200 personnes venues de toute la planète. Depuis ce matin, le rendez-vous est pris au Bénin pour tenir les assises du 23ème Forum mondial sur la nutrition de l’enfant. « Convergence des forces pour une résilience et une durabilité des programmes d’alimentation scolaire dans le monde », est le thème autour duquel des discussions vont se meubler. Cet événement planétaire, qui a lieu annuellement sous la tutelle de Global Child Nutrition Forum, littéralement en français Forum Mondial sur la Nutrition Infantile (GCNF), est lancé ce lundi 24 octobre, au Palais des Congrès de Cotonou (PCC). La cérémonie officielle du lancement des travaux a été placée sous la haute autorité du ministre d’État béninois, chargé du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale, Abdoulaye Bio-Tchané, représentant le chef de l’État, Patrice Talon, parrain de l’événement. Cinq moments forts ont marqué cette cérémonie dans la capitale économique béninoise.
Allant du ministre béninois des Enseignements Maternel et Primaire, Salimane Karimou, à son collègue représentant le président de la République, en passant par la Directrice des Programmes Basés aux Écoles (Alimentation scolaire inclus) au Programme Alimentaire Mondial (PAM), Carmen Burbano, et du Directeur Régional McGovern-Dole International Food for Education and Child Nutrition Catholic Relief Services (CRS) pour l’Afrique Centrale, Scott Campbell, les interventions ont été à la hauteur de l’événement. Deux moments forts ont retenu l’attention de la rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE ». Le premier est à noter à l’instant où la Directrice Exécutive de Global Child Nutrition Foundation (GCNF) est intervenue. Dans son intervention, elle a mis en exergue l’importance des assises qui s’ouvrent dans la capitale économique béninoise. « Ici, dans cette belle République du Bénin, au moment où ce Forum mondial sur la nutrition infantile s’ouvre, chaque année, ça fait 22 ans, quand nous nous rencontrons pour le forum annuel, nous réfléchissons sur les défis et les opportunités qui nous ont offertes pour les programmes alimentaires : le repas. », a dit Arlène Mitchell. « Nous débattons des questions ensemble et changeons nos idées et le soutien pour pencher sur les défis liés à la chose. », a ajouté l’américaine.
Pour avoir entendu à plusieurs reprises, le terme défi, l’autre partenaire privilégié de l’alimentation scolaire a encouragé les pays présents pour une raison. « J’encourage les délégations nationales de se servir de cette rencontre pour partager leurs meilleures pratiques pour relever les quelques défis qui jalonnent encore leur chemin. », a invité Carmen Burbano. Le dernier moment fort est la lecture du discours du chef de l’État béninois, Patrice Talon, donnée par son représentant qui a mis en exergue les vraies raisons du choix du GCNF porté sur notre pays. « En effet, votre présence ici ce jour témoigne de l’intérêt que vous portez aux questions touchant à l’alimentation scolaire. Elle est une démonstration de la place privilégiée qu’occupe l’alimentation scolaire aussi bien dans le développement harmonieux de l’enfant que dans l’efficacité interne du système éducatif de nos pays. », a d’bord précisé Abdoulaye Bio-Tchané.
Le deuxième fort du gouvernement Talon 2 n’est pas allé par quatre chemins pour jeter la lumière sur l’objectif primordial du principal initiateur du Programme National d’Alimentation Scolaire Intégré (PNASI). Un programme que soutien corps et âmes le Programme Alimentaire Mondial (PAM) du Système des Nations Unies (SNU) qu’il voit comme un élan dans la lutte contre la pauvreté. « Cet élan salutaire entretenu par notre gouvernement a été voulu par le président de la République, Patrice Talon, qui en a dessiné les grandes lignes avec une attention soutenue aux contrées portant particulièrement les stigmates de la paupérisation ambiante. », a-t-il souligné. « Il est donc évident que dans ces contrées, offrir un repas chaud à un enfant à l’école ne relève ni d’un luxe, ni d’un gaspillage de ressources, mais plutôt d’une nécessité et d’un investissement effectué pour promouvoir le développement du capital humain. », a soutenu Abdoulaye Bio-Tchané.
Alors, l’administration Talon va où justement avec cet élan ? Quel est l’objectif final ? « Il en résulte qu’aujourd’hui, 75% des écoliers, soit 3 enfants sur 4 ont un repas chaud à midi par jour à l’école. Toutefois, le gouvernement qui s’interdit de s’arrêter en si bon chemin, compte assurer 100% de couverture à l’horizon 2026 de sorte que tous les écoliers aient accès à un repas chaud à midi par jour d’école. Telles sont clairement les instructions du chef de l’État. », a partagé le deuxième homme fort du gouvernement Talon 2. Il convient de noter que les travaux se déroulent à l’hôtel Azalaï de la Plage de Cotonou jusqu’au jeudi 27 octobre prochain.
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