« Vous m’avez dit que vous vouliez que je fasse un troisième mandat. Je vous donnerai ma réponse l’année prochaine ». C’est bien en ces termes que le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara (ADO), s’est prononcé sur la question : sera-t-il candidat ou non à l’élection présidentielle en 2020 ? Cette interrogation fait couler beaucoup d’encre et de salive à Abidjan. La position floue de ADO est depuis plusieurs semaines, au centre de l’actualité politique en Côte d’Ivoire. Ce samedi 26 janvier 2019, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), a tenu son Congrès ordinaire. Lors de ce congrès ordinaire du RHDP qu’il préside, le chef de l’État ivoirien a planté le suspense dans le cœur des ivoiriens.
Alassane Ouattara n’a pas rejeté l’idée de se présenter à la présidentielle d’octobre 2020 dans son pays. ADO affiche sa volonté de se faire réélire pour la deuxième fois consécutive. En 2015, après sa réélection, l’ancien gouverneur de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), avait promis de passer la main à la jeune génération en 2020. Le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara (ADO), a désormais à cœur, la tentation de briguer un 3ème mandat. Comme son homologue du Bénin, le président Patrice Talon, le chef de l’État ivoirien préfère maintenir le suspense.
Sur les pas de Talon
Un peu comme son homologue béninois, le président Patrice Talon qui, après avoir annoncé au lendemain de son élection à la présidentielle de mars 2016 au Bénin, qu’il fera un unique mandat ; c’est-à-dire cinq (05) ans et partir. Le même président dit désormais qu’il avisera en 2021, à la fin de son quinquennat. Si Alassane Dramane Ouattara (ADO) pense briguer pour la troisième fois la magistrature suprême de son pays, ADO sème encore le suspense. Le premier citoyen ivoirien a fait savoir qu’il va prendre sa décision en 2020.
Mais pendant ce temps, cette déclaration « Vous m’avez dit que vous vouliez que je fasse un troisième mandat. Je vous donnerai ma réponse l’année prochaine », est largement commentée en Côte d’Ivoire. Pour certains ivoiriens, cette volonté est une manière pour le président Alassane Ouattara de garder la main sur ses soutiens. Rappelons-le, le chef de l’exécutif ivoirien a perdu ses deux principaux alliés, le chef du législatif, le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire Guillaume Soro, et le le Sphinx de Daoukro, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Henri Konan Bédié (HKB).
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