Ce lundi 28 janvier 2019, face à la presse, lors d’échanges avec les hommes des médias au palais présidentiel à Abidjan, le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, laisse entendre que « Guillaume Soro démissionnera en février. On s’est déjà entendus. C’est réglé ». Les ivoiriens continuent de commenter le suspense qu’ADO a lâché ce week-end dans l’opinion, qu’encore ce début de semaine, le président ivoirien, annonce la démission de Guillaume Soro de la tête du Parlement ivoirien.
C’est donc clair que la pomme de discorde qui s’est révélée depuis plusieurs mois dans le paysage politique ivoirien est définitivement consommée. Guillaume Soro, l’homme qui a joué un rôle très déterminant dans l’avènement au pouvoir de Ouattara, ne partage plus les mêmes vues avec ce dernier sur plusieurs questions politiques stratégiques dont principalement la transformation de l’alliance RHDP au pouvoir depuis fin 2010 en partie unique. Le Chef de la rébellion des forces nouvelles de septembre 2002, Guillaume Soro, accuse surtout Alassane Ouattara de ne pas tenir ses promesses politiques.
L’actuel numéro 1 des parlementaires ivoiriens, a été élu, faut-il le rappeler, deux (02) fois député de Ferkessédougou, dans le nord de la Côte d’Ivoire, sur la liste du parti RDR d’Alassane Ouattara. Il faut signaler que c’est ce parti RDR, qui domine d’ailleurs l’actuelle majorité présidentielle qui a fini par être fusionné avec d’autres forces pour fonder le parti RHDP dirigé par l’actuel chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara. Il est important de noter que le mandat législatif de Soro à la présidence de l’Assemblée nationale devait prendre fin en 2022.
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