Cotonou, la capitale économique béninoise, est à partir de ce jour, la ville commune à 23 pays du continent africain et d’ailleurs. En effet, elle accueille, ce lundi 23 janvier, la Conférence des Ministres de l’Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN). Durant plus d’une semaine, soit, huit (08) jours, l’organisation prend le siège dans le pays que dirige avec courage Patrice Talon avec une dynamique légendaire de Salimane Karimou qui concrétise méthodiquement les nobles actions du Programme d’Action du Gouvernement (PAG) dans le sous-secteur des Enseignements Maternel et Primaire depuis 2016. Motif de cette longue présence paisible ? Atelier international pour la sélection des items pour l’évaluation PASEC2024. « La rencontre regroupe les équipes nationales des 23 pays qui participent à cette évaluation. », renseigne le communiqué de presse de la CONFEMEN.
Autres participants
Selon le document international dont une copie est parvenue à la rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE », ce dimanche 22 janvier, aux côtés de ces équipes nationales, participent également aux travaux, des experts et des membres du Secrétariat technique permanent de la CONFEMEN, comme autres participants attendus à cet atelier. Mais il est à préciser que tous ces participants vont effectivement aborder les travaux après l’ouverture officielle desdits travaux. À cet effet, c’est le patron du Ministère des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP), Salimane Karimou, et son collègue à la tête du Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle (MESTFP), Yves Kouaro Chabi, qui vont présider, avec l’accompagnement du Secrétaire Général de la CONFEMEN, Prof Abdel Rahmane Baba-Moussa, la cérémonie officielle d’ouverture de l’atelier.
Objectifs
Il faut dire que le PASEC est à sa troisième édition, après bien sûr, PASEC2014 et PASEC2019. Alors, pour le compte de ce troisième cycle d’évaluation groupée, PASEC2024, les objectifs sont nombreux. Il s’agira, entre autres, de faire le bilan des travaux nationaux de rédaction des items de l’évaluation au primaire ; de sélectionner des items de fin du primaire, de test enseignant et d’entamer le processus de rédaction et finalisation des items de collège pour les besoins de la mise à l’essai et de finaliser le contenu des questionnaires contextuels. Vu que nous sommes en 2023, il est clair que les assises de Cotonou vont permettre la collecte définitive des données de cette évaluation internationale qui est prévue au deuxième trimestre de 2024. Ceci, après une mise à l’essai des instruments et procédures prévue au deuxième trimestre de cette année.
De 10 à 23 pays
Avant le mardi 31 janvier, date de la clôture de la Conférence des Ministres de l’Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN), le Bénin va offrir son hospitalité à 22 autres pays africains. Ils sont tous concernés par cette évaluation, le Burkina-Faso, le Burundi, le Cameroun, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, le Madagascar, le Mali, le Niger, la République Démocratique du Congo (RDC), le Sénégal, le Tchad, le Togo, le Vietnam, la Guinée-Bissau, la Centrafrique, le Sao Tomé et Principe, le Djibouti, la Tunisie, le Mozambique, le Nigeria. Il convient de noter que les assises de la ville côtière béninoise ont été l’ouverture de l’évaluation à quatre pays, dont un pays anglophone, le Nigeria, et trois pays lusophones, à savoir le Sao Tomé et Principe, la Guinée-Bissau et le Mozambique. À noter que ce dernier est le second pays lusophone d’importance en Afrique, après l’Angola. Indiquons qu’à la première évaluation (PASEC2014), ils étaient 10 pays, dont le Bénin, puis ils sont passés à 14 pour la deuxième évaluation (PASEC2019), toujours avec le Bénin et aujourd’hui, ils sont 23 pays. La qualité de l’éducation demeure la priorité de la CONFEMEN.
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