Du rose, du violet, du bleu et de l’or. Les organisateurs des Jeux Olympiques (JO) de Paris 2024 ont présenté, ce mercredi 8 février, les couleurs dominantes des Olympiades et les « blasons », ces identités visuelles correspondant à chaque discipline. Des couleurs que vous ne pourrez assurément pas manquer, puisqu’elles envahiront chaque site sportif destiné à la compétition, mais également des gares et des aéroports. À bientôt 500 jours de l’évènement, il s’agit d’une « étape pour se projeter vers nos Jeux. », a expliqué le président du Comité d’organisation des JO (Cojo), Tony Estanguet, au cours d’une conférence de presse au siège de l’instance sportive à Saint-Denis.
Les « pictogrammes » sont les logos utilisés pour représenter chaque sport, une tradition inventée en 1964 lors des JO au Japon et une sorte de signe dessiné afin de se faire comprendre de tous. Pour les JO de Paris 2024, ces symboles visuels seront des « blasons » et il ne s’agira cette fois pas de personnages ou de silhouettes pratiquant un sport, mais d’« une construction graphique ». Ils font partie depuis 1992 du « design des JO », a expliqué le comité qui a présenté, ce mercredi, les 62 blasons, dont huit sont communs aux sports olympiques et paralympiques comme le judo et le parajudo par exemple. À cette occasion, le Cojo a aussi présenté « le “look” des Jeux », c’est-à-dire les couleurs qui domineront les JO. Rose, bleu, violet, or seront notamment les couleurs qui habilleront sites, villes et partenaires.
La nouvelle piste d’athlétisme du Stade de France qui sera installée pour les JO sera ainsi violette. La décision a été prise de concert avec le Stade de France, la fédération internationale d’athlétisme et le diffuseur OBS. « Les couleurs doivent passer ce ton joyeux, ce ton festif. », a décrypté Tony Estanguet. Le rouge, déjà beaucoup utilisé dans les éditions précédentes, n’aura pas droit de cité à l’intérieur des sites de compétitions.
Une « bible graphique » distribuée aux partenaires
Une « bible graphique » sera distribuée aux villes, aux partenaires et aux diffuseurs qui pourront la « personnaliser ». « On fait les modèles et chacun est en charge de produire le produit fini et d’habiller sa zone de célébration. », a expliqué Julie Matikhine, Directrice de la marque. Pour sa part, le Premier Adjoint à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, a décrypté certains éléments d’habillage, aux airs de « pop art » comme l’un d’eux qui est « une roue de vélo », devenu « totémique » à l’international pour représenter la ville de Paris. Il a indiqué que dès ce jour, jeudi 9 février, quatre sites sportifs parisiens revêtiront le « look » des JO. En outre, « 500 sites sportifs de Paris » seront « sérigraphiés avant la fin du premier trimestre ».
Actuellement, quelques vagues banderoles, parfois avec l’ancien logo des JO de Paris 2024, sont affichées dans les équipements parisiens ou franciliens. « On est en train de réfléchir à l’identité sonore. », avait fait savoir le Cojo en présentant en amont à quelques journalistes son « look » inspiré « de l’art déco ». Le logo des JO de Paris 2024 présenté en octobre 2019 associait un visage formé par une médaille d’or, la flamme olympique et paralympique, et Marianne. Il était également inspiré de l’art déco. « Cela s’intègre bien dans la ville, cela ne vient pas choquer l’œil. », a commenté Jérôme Fernandez, ex-handballeur et invité à la conférence de presse.
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