Photo : Le SP/ARMP et Co-animateur de la session de formation, Ludovic Guédjé, en action devant les participants, à Cotonou, ce lundi 27 février
Le président Patrice Talon aurait parlé deux fois pour se plaindre que ses concitoyens se perdent, ceci après son retour de Porto-Novo, la capitale béninoise, le mercredi 6 avril 2016, pour s’installer au Palais de La Marina, à Cotonou la capitale économique du pays. La première fois, c’est par manque de Vision, la seconde par manque de Connaissance. Ce sont deux sources de blocage relevées par le chef de la Rupture et du Nouveau Départ, mais que bien souvent les compatriotes de Patrice Talon ignorent ou négligent. La vision, le chef du gouvernement du Bénin en a, et cela se ressent de façon palpable dans le pays. Le manque de connaissances ne pourra être un frein au développement durable inédit amorcé depuis sept (07) ans sous une bonne gouvernance sans précédent.
C’est indiscutablement l’esprit dans lequel le premier responsable de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) est resté pour initier une importante session de formation. « Maîtrise des procédures de passation, d’exécution et de contrôle des marchés publics et des techniques de détection de fraude ou d’appréciation des risques dans la gestion de la commande publique ». C’est bien le thème autour duquel Séraphin Agbahoungbata a convié les Inspecteurs Généraux des Ministères et de leurs collaborateurs, chargés des missions d’inspection, de vérification et d’audits. Objectif ? Renforcer les compétences de ces derniers sur le plan national.
Venus de tous les 22 ministères du Bénin, les principaux intéressés ont majoritairement répondu présent à l’ouverture des travaux de cet atelier, à Azalaï Hôtel de la Plage de Cotonou, ce lundi 27 février. La formation est d’une importance capitale aux yeux du Secrétaire Permanent de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (SP/ARMP). « Les corps de contrôle, les inspecteurs, qui font le contrôle de la gestion des dépenses publique, ont entre autres à auditer, vérifier comment les procédures de passation des marchés publics ont été conduites au niveau des structures sous audits ou sous contrôle. », a d’abord rappelé Ludovic Guédjé.
Le Co-animateur de la session de formation initiée par l’organe sous tutelle de la Présidence de la République du Bénin souligne. « L’ARMP ne peut pas ne pas organiser une session de formation de renforcement de capacités afin d’aider ces structures et ces cadres supérieurs à mieux comprendre et maîtriser les innovations de la loi portant Code des Marchés Publics en République du Bénin et ses décrets d’application. », a déclaré Ludovic Guédjé. Le professeur de droit a justifié ses déclarations. « Pour que lors de leurs travaux, ils puissent pondre des rapports qui soient exploitables aux fins de responsabiliser les cadres. », explique-t-il. « Puisque, à la suite d’un audit, ce est recherché fondamentalement, c’est de vérifier la conformité de ce qui est fait par rapport à la réglementation et d’en tirer les conséquences. », a ajouté Ludovic Guédjé.
Toute explication qui cadre avec les attentes des participants qui sont venus en effectif supérieur pour ne rater sous aucun prétexte cette belle opportunité qu’a offerte l’ARMP. L’Inspecteur Général du Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche (IGM/MAEP) apprécie avec gratitude. « Nous tenons à remercier l’Autorité de Régulation des Marchés Publics qui a pensé aux corps de contrôle de façon générale pour pouvoir bénéficier d’un renforcement de capacités en termes de contrôle des Marchés Publics. », a d’entrée exprimé Dr Imorou Tikandé. « L’État met beaucoup de l’argent au bénéfice de la population… La gestion des marchés publics est parfois objet de plusieurs controverses en terme, non seulement de la qualité de la passation du respect des procédures, mais la qualité des dépenses publiques reçoit parfois un coup. », a soutenu l’IGM/MAEP.
Le cadre béninois apporte un éclairage qui illumine l’initiative de Séraphin Agbahoungbata à leur profit. « Nous qui sommes chargés de vérifier la qualité des dépenses, la qualité du respect des procédures en matière de gestion des marchés publics, certains parmi nous n’avaient pas les pré-requis nécessaire compte tenu de l’évolution des textes. », relève Dr Imorou Tikandé. « Les textes changent, la dynamique change. C’est pour ça cette nécessité de nous former, nous l’avons attrapé de cou. On était même en mission quand nous avons eu l’information, avant que le courrier officiel ne nous parvienne, on a galvanisé notre troupe pour dire que il faut qu’on profite de cette opportunité pour éviter les conflits entre contrôleurs et contrôlés en matière de gestion des marchés publics. », a reconnu et partagé le collaborateur du ministre Gaston Cossi Dossouhoui. Il convient de noter que la formation prend fin, le vendredi 3 mars prochain.
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