Encore 24 heures et l’Afrique va inscrire son nom dans un autre registre d’histoire que ses dirigeants post-coloniaux, notamment ceux de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’activent à écrire. Avant cette abominable histoire, à raconter dès ce dimanche 6 août, les chefs d’État-Major de l’organisation sous-régionale se sont réunis à Abuja, la capitale du pays en exercice de la présidence de la CEDEAO. Depuis le Nigeria, ce vendredi 4 août, la stratégie d’intervenir au Niger par la force est désormais claire. Après trois jours de travaux militaires, ces patrons des armées de la sous-région ouest-africaine ont arrêté un plan avec mandat robuste. Pour intervenir par la force au Niger, le mandat est axé sur des actions offensives à mener et qui ont été retenues par la CEDEAO.
Terrestre aérien et maritime
Il faut noter que le dispositif des actions offensives est terrestre, aérien et maritime. Au rang de ces actions, le pays de Bola Ahmed Tinubu « ABAT » a un rôle important à jouer. Notre géant et grand voisin de l’Est est déclaré à apporter la plus grande contribution militaire. Quant aux autres pays, dont celui de Patrice Talon, ou la Côte d’Ivoire d’Alassane Dramane Ouattara « ADO » sans oublier le Sénégal de Macky Sall, ils ont tous dit prêts à apporter leur contribution. Reste à savoir comment Porto-Novo, Abidjan ou Dakar compte contribuer à cette guerre. Qu’on le veuille ou non, c’est une guerre si cette intervention arrivait à être possible. Pour l’heure, la force de la CEDEAO attend impatiemment le « all correct (Oll Korrect) » « OK » des chefs de l’État pour déclencher la guerre à Niamey. Demain, dimanche, jour de la fin de l’ultimatum de la CEDEAO, est donc un jour décisif. À signaler que les Chefs d’État-Major du Burkina-Faso, de la Guinée et du Mali ont brillé de leur absence à cette réunion affichant leur position aux côtés de leur homologue du Niger pour une déclaration de guerre contre leur différent pays. Le monde entier retient son souffle !
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