Photo : Le président français, Emmanuel Macron, et sa Première ministre, Élisabeth Borne, ici en juillet 2023 à l’Elysée (Yoan Valait / AFP)
Peuvent-ils vraiment ne pas parler du remaniement qui est dans tous les esprits depuis plusieurs jours ? Officiellement en tout cas, le président français, Emmanuel Macron, a invité la Première ministre, Élisabeth Borne, ce dimanche 7 janvier, à l’Élysée, pour parler des « dossiers importants » qui concernent l’actuel gouvernement. L’entretien a duré une heure et à l’issue, Matignon a indiqué n’avoir « rien de plus à signaler ». Alors que plusieurs soutiens du locataire de l’Elysée, François Bayrou le premier, plaident pour un « changement », l’entourage du dirigeant français n’a pas mentionné cette question auprès des journalistes français à qui l’information du tête-à-tête dominical a été communiquée.
La météo des derniers jours
Il a seulement été pointé deux sujets liés à la météo des derniers jours : « les intempéries dans le Pas-de-Calais et l’arrivée de la vague de froid ». Dans le premier cas, Emmanuel Macron a pressé sa Première ministre d’accélérer la réponse à apporter aux sinistrés des inondations. Matignon avait indiqué un peu plus tôt dans la journée qu’Élisabeth Borne est attendue mardi dans la région « pour évoquer toutes les solutions à mettre en place ». D’ici là, le ministre français du Logement, Patrice Vergriete, pourrait faire des annonces dans le cadre du plan grand froid et du dévoilement d’autres mesures sur l’hébergement d’urgence. Avant même l’entretien Macron-Borne, l’Élysée avait fait savoir qu’il était demandé au gouvernement « d’agir encore plus vite pour aider les populations sinistrées, les plus précaires et les sans-abri ».
« (…) Probablement avec un nouveau Premier ministre lundi »
Mais c’est avec une épée de Damoclès au-dessus de leur tête que les ministres français poursuivent leur mission. Car un Conseiller d’Emmanuel Macron assurait dans l’après-midi que le président est « en phase de cristallisation » et que « ça bougera en début de semaine, probablement avec un nouveau Premier ministre lundi ». Depuis que le nom de Richard Ferrand a été officiellement écarté, ceux du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, ou de son ancien collègue de l’Agriculture, Julien Denormandie, sont fréquemment cités. On imagine donc mal que le sujet n’ait pas du tout été abordé entre le chef de l’État français et la cheffe du gouvernement.
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