Depuis quelques jours, le grincement de dents s’entend dans le rang des voyageurs à destination du Bénin. Problème ? Hausse surprenante du coût des billets d’avion. Est-ce que le gouvernement du président Patrice Talon, qui a supprimé de Visa pour toute personne à destination du Bénin, en est-il responsable ? La réponse à cette question n’est pas à la rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE », ici à Porto-Novo. Mais depuis la capitale économique béninoise, Cotonou, elle a été donnée. En effet, le Directeur Général des Transports Terrestres et Aériens, a été instruit par le ministre du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable, José Didier Tonato. À travers une séance tenue, ce mercredi 17 janvier, avec toutes les compagnies aériennes qui opèrent sur le territoire béninois, Jacques Ayadji a jeté de la lumière sur la voile et tout a été clair dans les esprits.
Aucun doute, les billets d’avion à destination du Bénin ont effectivement connu une hausse. Les explications du Directeur Général des Transports Terrestres et Aériens ont permis de connaître le foyer du feu qui incendie le portefeuille des voyageurs vers notre pays. « Les compagnies qui desservent Paris ont laissé entendre que Cotonou est très attractif et que le taux de remplissage de leurs avions est très élevé, ce qui fait qu’elles ont adopté une politique de management qui fait que les prix sont élevés. », a déclaré Jacques Ayadji. Selon ce dernier, la capitale économique du Bénin serait attirée par les voyageurs plus que Lomé, la capitale du Togo. « Ils disent qu’en même temps, au niveau de Lomé, le taux de remplissage de leurs avions est très faible. Il s’agit d’une politique à leur niveau de baisser les prix pour attirer la clientèle, ce qui n’est pas la même situation qu’à Cotonou. », ajoute Jacques Ayadji.
Au regard de tout ce qui précède, il inutile de reconnaître que cette hausse du coût des billets d’avion n’est donc pas une politique aéroportuaire du gouvernement béninois, mais plutôt celle adoptée par les compagnies aériennes qui desservent le Bénin pour baisser la clientèle. D’après le patron de la Direction Générale des Transports Terrestres et Aériens (DGTTA), ceci n’explique pas l’augmentation des redevances. « Si nous analysons cette déclaration, nous pouvons conclure que, oui, il y a eu une augmentation des redevances à Cotonou de moins de 40.000 FCFA par billet, mais ces redevances ne justifient pas l’augmentation que nous avons eue. », a précisé Jacques Ayadji. « Ce ne sont pas les États qui fixent le coût des billets d’avion. Ce ne sont pas non plus les passagers encore moins les citoyens. C’est une politique des compagnies. », a-t-il soutenu.
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