Douanes Kétou : Le Receveur Marouf Mora poursuivi devant la CRIET par 3 nigérians, ce jeudi 11 juillet 

C’est un jour particulier pour le Receveur des douanes de Kétou. En effet, ce jeudi 11 juillet, l’Inspecteur des Douanes, Maoul Mora, se retrouve devant le procureur Spécial de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), à Porto-Novo. Dans la capitale béninoise, le disciple de Saint-Matthieu va s’expliquer sur une affaire le concernant liée des camions chargés de ferrailles. Le soldat de l’économie béninoise est aussi appelé à répondre des faits d’abus de fonction et détournement de marchandises. Il s’agit d’une suite donnée par la juridiction à une procédure judiciaire issue d’une plainte de trois hommes d’affaires nigérians exerçant dans le ferraille contre le fonctionnaire du Ministère de l’Économie, des Finances et de la Coopération (MEFC) que dirige le ministre d’État Romuald Wadagni depuis avril 2016 sous le leadership du chantre de la Rupture, le président Patrice Talon.

Deux camions, contenu vidé

Les reprochent au cadre de l’administration douanière au poste à Kétou, dans le département du Plateau, au Sud-est du Bénin, frontière avec le grand et géant voisin de l’Est, le Nigéria, d’avoir arraisonné deux de leurs camions chargés de ferrailles en exploitation vers leur pays, le vendredi 3 mai dernier. Problème ? Les deux camions ont été vidés de leur contenu à l’insu des propriétaires. À ce niveau, une société basée dans la commune de Sèmè-Podji, dans le département de l’Ouémé, au Sud-est du pays, toujours frontière avec le Nigeria, est impliquée. Les agents de ladite société ainsi que d’autres accusés sont également aux côtés de l’agent des douanes pour répondre au parquet spécial de la CRIET ce jour. La rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE », reviendront sur la suite des évènements de ce dossier qui met le Receveur douanes Kétou, Marouf Mora, dans de beaux draps. Va-t-il les couvrir derrière les barreaux à Akpro-Missérété ? La réponse est dans les bureaux du magistrat Mario Mètonou.