Photo : Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, au Musée d’art moderne (MAM), à Rio de Janeiro, au Brésil, lundi 18 novembre
L’Afrique du Sud a pris la présidence du G20, dimanche 1er décembre, devenant ainsi le premier pays africain à occuper ce poste dans le cadre du principe de rotation annuelle. Dans ces déclarations, le chef de l’État sud-africain a déclaré que ce mandat intervient dans un contexte mondial marqué par des défis majeurs, notamment l’aggravation de la crise climatique, les conflits, l’instabilité géopolitique et les avancées technologiques, qui comportent à la fois des opportunités et des risques. « En collaborant avec les membres du G20 et en établissant des partenariats dans toute la société, l’Afrique du Sud s’efforcera d’exploiter la volonté et les capacités mondiales pour relever ces défis. », a déclaré Cyril Ramaphosa.
Pretoria soutient la candidature d’Abuja
Ce mardi 3 décembre, lors de la cérémonie officielle marquant la prise de la présidence sud-africaine du G20 au Cap, Cyril Ramaphosa a affirmé que l’Afrique du Sud soutiendra la candidature du Nigeria pour devenir membre du G20. « Le Nigeria bénéficiera d’un soutien sans faille de notre part. Nous avons été un membre isolé du G20. Nous devons faire entendre la voix de l’Afrique, qui a été négligée. », a déclaré l’homme fort de Pretoria. Le dirigeant sud-africain n’est pas allé par quatre chemins pour rappeler que son pays avait soutenu l’Union Africaine (UA) dans sa démarche pour obtenir une place permanente au G20. Soulignons que l’UA a été admise comme membre permanent du G20 lors du sommet de New Delhi l’année dernière. Lundi, le Nigeria a officiellement manifesté son intention de rejoindre le groupe.
Les priorités de sa présidence
Abuja a sollicité le soutien de Pretoria à travers la voix du ministre d’État aux affaires étrangères du Nigeria, Bianca Odumegwu-Ojukwu. La cheffe de la diplomatie nigériane a exprimé cette demande lors de la 11e session ministérielle de la commission binationale entre l’Afrique du Sud et le Nigeria, tenue au Cap. Pour son mandat à la tête du G20, le président sud-africain a détaillé les priorités de sa présidence notamment :
- Renforcer la résilience face aux catastrophes naturelles : « Le nombre croissant de catastrophes naturelles liées au climat affecte de nombreux pays, en particulier ceux qui ne peuvent pas se permettre les coûts de récupération et de reconstruction. »
- Garantir la viabilité de la dette des pays à faible revenu : Pretoria mettra cette question au centre des discussions.
- Mobiliser des fonds pour une transition énergétique juste : L’Afrique du Sud s’engage à promouvoir des solutions inclusives pour une transition écologique.
Cyril Ramaphosa a insisté sur l’importance d’impliquer les institutions financières internationales, les banques de développement et le secteur privé dans la reconstruction après les catastrophes. Le lundi 18 novembre, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a fait son apparition au Musée d’Art Moderne (MAM) pour assister à la première session de la réunion des dirigeants du G20 à Rio de Janeiro, au Brésil.
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