Photo : Les trois candidats en débat, vendredi 13 décembre
La réponse à la question en titre n’est pas à la rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE » ici à Porto-Novo. Mais une chose est sûre, la course à la présidence de la Commission de l’Union Africaine (C/UA) pour succéder à Moussa Faki Mahamat est ouverte. Cette succession monte en intensité sur le continent. Et pour cause, vendredi 13 décembre, lors de la deuxième édition du débat « Mjadala Afrika », les trois candidats finalement en course ont présenté leur vision pour l’avenir de l’Afrique. De Mahamoud Ali Youssouf à Raila Odinga en passant par Anil Gayan, le débat a retenu l’attention de plusieurs dizaines de milliers de spectateurs à travers le continent et le monde.
Une approche pragmatique
Pour succéder au tchadien, les candidats respectivement djiboutien, kényan et mauricien, ont exposé leur vision de dirigeant qu’ils seront à travers l’initiative qui vise à rendre non seulement le processus de sélection plus transparent, mais aussi à donner aux africains un aperçu des ambitions du futur président de la Commission de l’Union Africaine. Le premier candidat, ministre des Affaires Étrangères du Djibouti, a saisi l’aubaine pour présenter un projet clair et convaincant en appuyant sur une approche pragmatique pour relever les défis liés à la sécurité et à l’intégration économique. Pour le deuxième candidat, figure emblématique de la politique au Kenya et ancien Premier ministre du pays, il n’a pas su profiter du débat tout comme le troisième et dernier candidat venu d’île Maurice.
Le djiboutien en bonne position
Les points engrangés au cours de ce débat par Mahamoud Ali Youssouf placent le djiboutien en bonne position pour la ligne d’arrivée dans cette course à la présidence de la grande instance de l’UA. Le djiboutien va devoir compter sur les chefs d’État et de gouvernement africains qui donnent le dernier mot en février prochain. Inutile de rappeler que la future présidence de la Commission de l’Union Africaine aura une tâche cruciale au regard de la géopolitique actuelle dans un contexte de défis sécuritaire, économique et climatique croissant. Il est aussi à souligner que la qualité de ce débat exprime l’environnement de l’UA dans une approche plus participative avec une ambition de devenir une unificatrice incontournable et légitime sur l’échiquier mondial. Notons que le débat a été organisé en swahili afin de permettre à l’UA de se rapprocher des citoyens du continent.
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