Photo : Le porte-parole de la Police Républicaine, le Commissaire major Éric Orou Yérima, sur la télévision nationale, ce mardi 30 septembre
Ce mardi 30 septembre, le porte-parole de la Police Républicaine, était sur les plateaux de la télévision nationale. Objectif ? Le Commissaire major Éric Orou Yérima était allé apporter des précisions sur l’opération d’immobilisation et de retrait de la circulation de certains véhicules possédant de pare-brises ou vitres de l’avant opaque ou teinté qui va se dérouler et quels sont les véhicules concernés sur toute l’étendue du territoire national à partir de ce jour, mercredi 1er octobre. L’officier a donné des éclaircissements sur les modalités, précisant que l’opération ne commencera pas immédiatement par des sanctions.
« L’opération va démarrer par une phase pédagogique. Il ne s’agira pas de mettre un véhicule en fourrière ou de faire payer des amendes à partir du premier. »
Commissaire major Éric Orou Yérima
À l’en croire, une phase de sensibilisation sera observée le premier jour du démarrage de l’opération. « L’opération va démarrer par une phase pédagogique. Il ne s’agira pas de mettre un véhicule en fourrière ou de faire payer des amendes à partir du premier. », a rassuré le Commissaire major Éric Orou Yérima. Au cours de cette phase pédagogique, il s’agira de rappeler aux usagers les dispositions du décret N°2017-546 du 22 novembre 2017. Ledit décret interdit la circulation de véhicules aux vitres opaques, sauf pour une catégorie limitativement énumérée et à les exhorter à se mettre en règle.
Renforcement de la sécurité routière
Dans le détail des dispositions, le Commissaire major Éric Orou Yérima a livré des clés de lecture pour mieux comprendre l’opération et ses véritables cibles. L’application de ce décret s’inscrit dans le cadre du renforcement de la sécurité routière et du strict respect du code de la route. Selon le porte-parole, les forces de l’ordre public ne procéderont à aucune saisie de véhicule ni à aucune contravention lors des premiers jours de l’opération. L’objectif principal est d’informer, expliquer et sensibiliser les usagers de la route sur les dangers liés à l’usage de vitres trop foncées, qui peuvent nuire à la visibilité du conducteur et entraver l’identification des occupants par les agents de la police.
Les dispositions légales en vigueur
Ces derniers vont interpeller les conducteurs concernés afin de leur rappeler les dispositions légales en vigueur, notamment l’interdiction des teintes opaques ou excessivement foncées sur les vitres avant et latérales. Le Commissaire major Éric Orou Yérima a fait savoir que cela permettra aux usagers de se mettre en conformité dans les meilleurs délais. Toutefois, les véhicules dont les vitres teintées sont d’origine constructeur et accompagnées d’une autorisation officielle ne seront pas concernés par cette campagne. Le dispositif cible uniquement les modifications illégales effectuées par les particuliers.
La formule idéale
Cette approche progressive, centrée sur la pédagogie avant la sanction, témoigne d’une volonté de la Police Républicaine d’agir avec équité, transparence et responsabilité. Elle vise à instaurer un climat de confiance entre les citoyens et les forces de l’ordre, tout en garantissant la sécurité de tous sur la voie publique. Il convient de noter que c’est le Directeur Général de la Police Républicain, Baudelaire Ségoh, qui a trouvé la formule idéale pour cette initiative mesurée, équilibrée et fortement attendue par l’opinion publique. En effet, la démarche montre que la répression, lorsqu’elle est précédée de la sensibilisation, peut être plus efficace et mieux acceptée. En ce sens, l’opération devrait évoluer vers des mesures coercitives dans les jours à suivre, si les usagers ne se conformaient pas à la réglementation. En attendant, le message est clair : sécurité avant tout, mais avec dialogue et pédagogie.
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