Les élections de 2025 s’approchent à grand pas en Côte d’Ivoire et les autorités de Yamoussoukro ne baissent pas les bras dans le souci d’une organisation réussie, transparente et pacifique de ces consultations. La paix en Côte d’Ivoire préoccupe à plus d’un titre le gouvernement du pays. Les décisions allant dans ce sens sont louables à l’image de celle prise, ce vendredi 17 octobre, soit à une semaine de la présidentielle du samedi 25 octobre prochain. En effet, le gouvernement ivoirien a décidé d’interdire les meetings et manifestations publiques des partis politiques sur toute l’étendue du territoire national pour une durée de deux mois.
Une période de deux mois
Il faut noter que cette décision vient à point nommé au regard de plusieurs manifestations politiques, notamment de l’opposition, hostiles à la paix et la quiétude de la population. C’est à travers un arrêté conjoint du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité que le gouvernement ivoirien a annoncé hier, l’interdiction de tous les meetings et manifestations publiques à caractère politique dans tout le pays. En vigueur pour une période de deux mois, cette interdiction ne concerne que les rassemblements « s’inscrivant dans le cadre de la participation au processus électoral relatif à l’élection du président de la République du 25 octobre 2025 » en Côte d’Ivoire. « Les contrevenants à la mesure d’interdiction sont passibles de poursuites judiciaires. », précise le document ministériel.
Préserver un climat apaisé…
Rappelons qu’il y a une semaine, soit samedi 11 octobre, le pays que dirige le président sortant, Alassane Dramane Ouattara, et candidat à sa propre succession pour la sauvegarde des acquis du développement durable palpable dans la première puissance économique de l’Afrique francophone de l’Ouest, des manifestations se multiplient dans plusieurs villes du pays par des partis de l’opposition avec à leur tête le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI). Un parti dirigé par l’ex-chef de l’État ivoirien Laurent Gbagbo. Il est clair que le premier objectif des autorités sécuritaires de Yamoussoukro derrière cette mesure n’est rien d’autre que de garantir la sécurité des citoyens et de préserver un climat apaisé, gage d’une élection présidentielle sereine et crédible.
La stabilité avant et pendant…
C’est une mesure, il est important de le souligner, qui vient renforcer le dispositif sécuritaire déjà mis en place depuis le déroulement du chronogramme électoral, en ce sens que le jeudi 2 octobre, le Conseil national de sécurité avait ordonné le déploiement de 44 000 membres des forces de sécurité pour assurer la stabilité avant et pendant le scrutin du samedi prochain. Dans le même esprit, le préfet d’Abidjan, la capitale économique et ville phare du pays, avait également interdit un rassemblement de l’opposition prévu le samedi 4 octobre, avant que celle-ci ne revienne sur ses manifestations une semaine plus tard, provoquant de violents affrontements histoire de ternir l’image rayonnante de Côte d’Ivoire sous le leadership éclairé d’Alassane Dramane Ouattara.


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