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CRIET : Candide Armand-Marie Azannaï et cinq militaires placés derrière les barreaux dans l’affaire de tentative de coup d’État

Photo : L’accusé Candide Armand-Marie Azannaï


L’opposant politique Candide Armand-Marie Azannaï a passé sa première nuit en prison, à l’issue de sa présentation devant les juridictions compétentes de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). Cinq militaires, également entendus dans le même dossier, ont connu le même sort. Arrêté dans la nuit du vendredi 12 au samedi 13 décembre, Candide Armand-Marie Azannaï est cité dans les enquêtes ouvertes à la suite de la tentative de coup d’État avortée contre le président Patrice Talon, survenue le dimanche 7 décembre, et mené par le lieutenant-colonel Pascal Tigri, toujours en cavale.

« Complot contre l’autorité de l’État »

Après plusieurs jours de garde à vue, le président du parti d’opposition Restauré l’Espoir (RE) et ancien ministre délégué à la Défense auprès du président Patrice Talon, a été présenté, ce vendredi 19 décembre, au procureur spécial de la CRIET. Selon des sources judiciaires, la procédure s’est poursuivie devant le juge d’instruction, puis devant le juge des libertés et de la détention. À l’issue de cette dernière étape, un mandat de dépôt a été décerné contre l’opposant, entraînant son incarcération dans l’attente de la poursuite des investigations. Il est poursuivi pour « complot contre l’autorité de l’État » et « incitation à la rébellion ».

Dans le même dossier, cinq militaires, dont l’identité n’a pas été rendue publique, ont également été auditionnés et placés en détention provisoire. Les autorités judiciaires n’ont pas communiqué davantage de détails sur leur rôle présumé ni sur l’état d’avancement de l’enquête. La veille, lors d’une sortie médiatique le jeudi 18 décembre, le président Patrice Talon avait tenu des propos fermes sur le contexte général de l’affaire, déclarant : « Se réjouir d’un crime est condamnable. On ne peut pas applaudir publiquement un crime, ni se réjouir publiquement d’un crime ».

Tolérance zéro face au crime

Sans s’étendre sur des cas précis, le chef de l’État a appelé à la retenue et à la responsabilité. En rappelant ce principe, Patrice Talon réaffirme la ligne de son administration : tolérance zéro face au crime et rejet catégorique de toute glorification de la violence dans l’espace public. Alors que l’enquête se poursuit, cette affaire suscite de vives réactions au sein de la classe politique et de l’opinion publique. Les prochaines semaines devraient être décisives pour la clarification des responsabilités et la suite judiciaire de ce dossier sensible.

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