Photo : Les tireurs de penalty Brahim Diaz (Maroc) et Lassine Sinayoko (Mali), au Stade Prince Moulay Abdellah, ce vendredi 26 décembre
Le choc entre le Maroc et le Mali a tenu toutes ses promesses. Dernière affiche de ce vendredi 26 décembre, et match d’ouverture de la deuxième journée du groupe A de la CAN 2025, la rencontre disputée au stade Prince Moulay Abdellah s’est conclue sur un nul (1-1), retardant la qualification des Lions de l’Atlas pour les huitièmes de finale. Opposés à des Aigles maliens bien organisés et déterminés, les Lions de l’Atlas ont longtemps buté sur une défense compacte. Il a fallu un fait de jeu, juste avant la pause, pour débloquer la situation. Sur une percussion plein axe, Brahim Diaz a provoqué Nathan Gassama, coupable d’une main dans la surface.
Duel de penalties, la VAR…
Après consultation de la VAR, l’arbitre camerounais Abdoul Abdel Mefire a logiquement désigné le point de penalty. Brahim Diaz s’est chargé de la sentence et a transformé avec sang-froid dans le temps additionnel de la première période (45+5e, 1-0). Mais le Mali n’a jamais renoncé. Plus entreprenants au retour des vestiaires, les Aigles ont été récompensés à leur tour sur penalty. Jawad El Yamiq a fauché Lassine Sinayoko dans la surface marocaine. Là encore, la VAR est intervenue avant que l’arbitre ne confirme la sanction. Déjà buteur lors du premier match face à la Zambie, Sinayoko n’a pas tremblé et a remis les deux équipes à égalité (64e, 1-1).
Le suspense dans le groupe A
Ce match nul maintient le suspense dans le groupe A. Le Maroc conserve la tête avec quatre points, mais devra encore valider son billet lors de la troisième et dernière journée face à la Zambie (2 points), lundi 29 décembre à Rabat. De son côté, le Mali, également crédité de deux points, affrontera les Comores à Casablanca le même jour et simultanément. Dans une poule plus indécise que jamais, même les Comores, avec un point au compteur, peuvent encore croire à une qualification pour les huitièmes de finale. Un scénario qui rappelle les précédentes éditions de la CAN 2022 et 2024, où trois points avaient suffi aux meilleurs troisièmes pour poursuivre l’aventure. Rien n’est encore joué.



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