Les actes de violence commis lors de l’acte 18 des Gilets Jaunes en France, notamment sur les Champs Élysées à Paris, le samedi 16 mars 2019, ont coûté le poste d’un haut responsable de la Police française. Le Préfet de Police (équivalent du Directeur Départemental de la Police ici au Bénin), de Paris, Michel Delpuech, a été limogé lundi 18 mars 2019 suite à ces actes de violence commis en marge de l’acte 18 des Gilets Jaunes.
Le gouvernement français lui reproche la stratégie du maintien de l’ordre. Selon le Premier ministre français, Édouard Philippe, la stratégie du maintien de l’ordre du désormais ex-préfet de Police de Paris « n’a pas été correctement exécutée. », a-t-il souligné. Il ajoute que des « dysfonctionnements » auraient été relevés lors de cette journée de manifestation. À en croire toujours le chef du gouvernement français, le Préfet de Police de Paris aurait donné « des consignes inappropriées passées pour réduire l’usage des lanceurs de balle de défense. », a évoqué Edouard Philippe. Le Préfet de Police de Paris a été immédiatement remplacé par Didier Lallement, actuellement Préfet de Nouvelle Aquitaine, en France.
Rappelons-le, Michel Delpuech était auparavant Préfet de Police du Rhône. Il avait été nommé en 2017 Préfet de Police de Paris par François Hollande, pour remplacer Jean-François Carenco, lui aussi, ancien Préfet de Police du Rhône. En juillet 2018, Michel Delpuech était déjà dans le viseur du gouvernement français. Le premier responsable de la Police parisienne a été auditionné devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’affaire Benalla, un ex-agent de l’Elysée et proche du chef de l’État français, Emmanuel Macron. Michel Delpuech avait alors dénoncé « des dérives inacceptables sur fond de copinage malsain » dans cette affaire qui a bouleversé jusqu’au sommet de l’exécutif français.
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