Chose promise, chose due. Même si le mois de juin n’est pas encore là, le gouvernement togolais exprime sa volonté de rester tout de même attentif aux revendications des syndicats des enseignants du pays. En effet, début mars, la Coordination des Syndicats de l’Enseignement du Togo (CSET) avait menacé le gouvernement togolais d’aller à nouveau en grève si ses revendications ne sont pas satisfaites. Elle a été soutenue par la Fédération des Syndicats de l’Enseignement (FESEN) qui a également tiré sur la sonnette d’alarme quelques jours après.
Selon le gouvernement togolais, déclencher de nouvelles grèves n’est guère la meilleure solution. Car si la grève se déclenchait, elle pourrait paralyser les examens de fin d’année qui ont lieu dans le pays au courant du 3ème trimestre de l’année scolaire. Il a donc choisi la table du dialogue. À cet effet, l’exécutif togolais a décidé d’échanger avec les responsables de ces organisations d’enseignants. C’est ainsi que mercredi 20 mars 2019, le ministre togolais de la Fonction Publique a rencontré ces responsables syndicaux. À l’issu de la rencontre entre le ministre Gilbert Bawara (à gauche sur la photo) et les enseignants, il y ressort que l’exécutif est déterminé à respecter ses engagements et disponible à leur verser un milliard de francs CFA d’ici fin juin et un autre milliard à la fin de l’année.
D’autres mesures gouvernementales
En dehors de ses promesses, le gouvernement togolais a également pris d’autres mesures dans le secteur éducatif. Le ministère de l’Économie et des Finances va procéder très prochainement au paiement des salaires de manière rétroactive. Le gouvernement togolais prend en compte la situation des enseignants retraités. Il a également annoncé une prochaine signature d’une convention entre les autorités et l’enseignement confessionnel. Cette convention, une fois signée, permettra d’intégrer les primes de 20.000 FCFA aux salaires des enseignants de cette catégorie qui émargent au budget de l’État togolais. Autre point, les résultats du concours de recrutement seront prochainement proclamés et le problème des cotisations à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) sera de même réglé au grand bonheur de ces enseignants confessionnels (vacataires au Bénin) au Togo.
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