(Illustration : Localisation du village de Dablo, au centre-nord du Burkina Faso – Source : Openstreetmaps)
Les groupes terroristes, notamment ceux auxquels appartenaient les ravisseurs des deux ex-otages français et meurtriers du guide béninois Fiacre Gbédji dans le parc national de la Pendjari dans le nord du Bénin frontière avec le Burkina-Faso le 1er mai dernier, semblent réagir au lendemain de libération des français et deux autres ex-otages de nationalité américaine et sud-coréenne la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 mai au Burkina-Faso. Et pour cause, ce dimanche 12 mai, soit 48h après la libération des quatre (04) ex-otages, six (06) personnes ont été tuées dans l’attaque d’une église catholique dans le pays de Roch Marc Christian Kaboré.
L’église catholique située au centre nord du pays, ses fidèles et leur prêtre ont passé une journée dominicale pas comme les autres. Parmi ces fidèles catholiques, cinq (05) d’entre eux et le prêtre ont été tués dans une attaque perpétrée contre leur église ce dimanche par des hommes armés. La presse locale apprend que le drame est survenu à Dablo, un village situé à 90 km de Kaya dans le centre nord du Burkina-Faso. Alors que le prêtre s’apprêtait pour débuter la messe du jour, l’église a été envahie par les individus armés qui ont ouvert le feu sur les fidèles.
Faut-il encore le rappeler que le Burkina-Faso comme le Mali et aussi le Niger, ont basculé dans une instabilité totale d’insécurité qui ne dit pas son nom. Cette zone nord-est du Bénin est déconseillée aux ressortissants étrangers, notamment les français pour avoir été qualifiée de zone rouge par le Ministère des affaires étrangères français. Le Burkina-Faso est devenu une base-arrière pour les djihadistes qui, une fois leur cible capturée, conduisent celle-ci au Mali. C’est bien ce qui était arrivé aux quatre ex-otages libérés fin semaine dernière par les forces militaires françaises de l’opération Barkhane au Burkina-Faso alors que les ex-otages étaient sur le point d’être conduits au Mali. Rappelons que l’opération de sauvetage de ces ex-otages a coûté la vie à deux soldats français.
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